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Le 20 décembre 2024, l'Allemagne a été secouée par un drame au marché de Noël de Magdebourg, où une voiture a foncé dans la foule, causant la mort de deux personnes, dont un enfant, et blessant plus de soixante autres. Le conducteur, un médecin saoudien âgé de 50 ans et inconnu des autorités policières, a été interpellé sur place. Ce drame rappelle tragiquement que la menace terroriste continue de peser sur les démocraties européennes.

Depuis plusieurs années, l’Europe fait face à des attaques qui visent à fragiliser ses valeurs démocratiques et à semer la peur parmi ses populations. Les marchés de Noël, symboles de fête et de tradition, ont été pris pour cibles à plusieurs reprises, comme l’atteste l’attentat du marché de Berlin en 2016, qui avait coûté la vie à douze personnes. Pour répondre à cette menace constante, l’Union européenne a intensifié sa coopération dans la lutte contre le terrorisme. Les États membres unissent leurs efforts pour prévenir les attaques, échanger des informations clés et coordonner leurs actions. L’ambiance des Fêtes laissent place à un tableau sordide de part et d’autre du globe, frappé par une escalade de violente. La chute de l’ancien président syrien, Bachar al-Assad, avec l’arrivée au pouvoir de l’État islamiste il y a quelques jours, donnent quelques nouveaux indicateurs sur la menace terroriste qui plane au-dessus des démocraties européennes. Pour David Amiel, député Renaissance de Paris, la France doit donc redoubler de vigilance : « La menace est toujours présente. Il y a une guerre dans l’ombre de nos services de sécurité contre le terrorisme qui se poursuit. Beaucoup d’attentats ont été déjoués en France […] la situation en Syrie fait peser potentiellement de nouveaux risques » explique notre invité qui redoute un scénario « à la libyenne dans lequel pourrait se nicher un djihadisme international ». Les récents événements en Allemagne sont-ils annonciateurs d’une multiplication de la menace terroriste ? Si David Amiel se veut prudent, il souhaite éviter les discours trop alarmistes.

En tant que député Renaissance de Paris, David Amiel fait partie de de ce que l’ancien gouvernement appelait le socle commun, le bloc central. Et à quelques jours de Noël, c’est toujours le même son de cloche du côté de François Bayrou. Le nouveau Premier ministre a promis de dévoiler la composition de son gouvernement avant le réveillon. Un défi de taille au vu des délais extrêmement serrés. Dès sa prise de fonction, le nouveau chef du gouvernement s'est engagé à travailler avec transparence et rapidité. L’objectif affiché est clair : former une équipe capable de répondre aux défis actuels, tout en incarnant une certaine unité nationale.

F.Bayrou : un gouvernement avant Noël ?

L’arrivée de François Bayrou à Matignon suscite à la fois espoirs et interrogations. Fort d’une longue expérience politique, l’ancien ministre de l’Éducation est reconnu pour son pragmatisme et son aptitude à rassembler. Toutefois, il devra faire face à une conjoncture marquée par des tensions sociales, des enjeux climatiques pressants et une inflation qui pèse sur le pouvoir d’achat des Français. Les prochains jours seront décisifs pour le Premier ministre. En attendant l'annonce officielle de son gouvernement, François Bayrou devra convaincre qu’il est l’homme de la situation, capable de construire des réformes ambitieuses tout en maintenant un dialogue apaisé avec les différents acteurs de la société. L’heure est à l’action et aux résultats, dans un esprit de responsabilité et de solidarité.

Alors que Noël approche, les Français attendent avec impatience de découvrir les visages qui porteront les projets du nouveau gouvernement. François Bayrou est désormais à l’épreuve des faits. Mais tiendra-t-il ses promesses ? « S’il faut prendre quelques jours de plus pour éviter que le gouvernement soit censuré dans quelques semaines, ce n'est pas ça qui est majeur […] je crois surtout que les Français sont fatigués de cette partie de poker menteur qui se déroule depuis le mois de juillet. Il n’y a pas 36 solutions, si on veut avoir un gouvernement qui ne dépend ni des diktats du Rassemblement National, ni des diktats de La France Insoumise, on a besoin de trouver un accord avec les socialistes, le bloc central et les LR » affirme notre invité qui souhaite recentrer le débat sur la « stabilisation économique et financière pour préserver le poids de la France en Europe ».

Si le RN a joué un rôle central dans la destitution du gouvernement Barnier, celui de François Bayrou repose en partie entre les mains des socialistes. Et ces derniers ne semblent pas vouloir coopérer avec le chef de file du MoDem malgré les appels du pied du bloc central pour parvenir à un accord de non-censure. Le 19 décembre 2024, à l'issue de sa rencontre avec le Premier ministre François Bayrou à Matignon, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a exprimé les attentes de son parti. Il a déclaré : « Nous sommes dans l’opposition et nous cherchons à comprendre les conditions à partir desquelles nous pourrons être amenés à ne pas censurer le gouvernement ». Toutefois, il a exprimé une certaine déception et émis quelques réserves sur la capacité de compromission du Premier ministre. « Je regrette d’abord que les socialistes ne fassent pas le choix de rentrer dans ce gouvernement y compris pour apporter leur pierre, contribuer et co-élaborer la loi » fustige David Amiel qui continue de croire en un terrain de notifications avec la gauche.