Quatre-vingt-treize personnes ont été tuées et des centaines de personnes ont été blessées, vendredi 22 mars, dans un attentat terroriste dans une salle de concert située dans une banlieue de Moscou. L’attentat a rapidement été revendiqué par le groupe Etat Islamique. « C’est assez facile de voir ce qu'ont ressenti les Moscovites », Eric Coquerel,président LFI de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, invité des 4 Vérités, samedi 23 mars, sur France 2. Il dénonce un « acte terroriste », tout en apportant sa solidarité au peuple russe. Il y a deux semaines, l’ambassade américaine en Russie avait pourtant averti ses citoyens d’une possible attaque terroriste sur le sol russe, y compris dans une salle de concert. Vladimir Poutine avait alors évoqué un « chantage explicite » et de « volonté de déstabiliser » la société russe. « On n’imagine pas que l’Etat Islamique est encore capable de commettre de tels attentats, il faut le savoir », affirme-t-il.
C’est peut-être un début de tournant dans la guerre au Proche Orient. Pour la première fois, vendredi 22 mars, les Etats-Unis, principal allié de l’Etat d’Israël, ont déposé une résolution à l’ONU pour appeler à un cessez-le-feu face à la situation humanitaire chaotique sur place. Une proposition sans surprise refusée à cause des vétos russes et chinois. « Je salue l’évolution. Il était temps. Les Russes et les Chinois l’ont refusé car ils estiment qu’elle ne va pas assez loin », commente Eric Coquerel. « Je pense que la France a une carte à jouer. Il faut que la France trouve le texte qui soit à même de rassembler tout le conseil de sécurité », assure l’élu, qualifiant la situation de « génocide vis-à-vis des Palestiniens ». « Il faut aller plus loin », renchérit-il. « Si les Américains et les Français cessent de livrer des armes à Israël, il n’y a plus de génocide. Il y a toutes les clés, il faut qu’ils aillent plus loin. J’espère qu’ils vont trouver le bon texte », explique-t-il.
Déficit : ou trouve 20 milliards d’euros d’économies ?
Face aux mauvais résultats des déficits, Bruno Le Maire et son ministre délégué Thomas Cazenave, ont annoncé devant la commission des finances de l’Assemblée nationale, au moins 20 milliards d'euros d'économies supplémentaires pour l'année 2025. « Une dette financière ça peut se reporter, s’annuler, se négocier », estime Eric Coquerel. « Il faut tourner vers les recettes et les cadeaux qu’on a faits aux plus riches ». De son côté, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun Pivet, se dit favorable à expérimenter la taxe sur les superprofits. « Chiche ! Si on peut enfin, trouver une majorité sur le sujet je dis chiche », assure le responsable LFI.