Description

Alors que les prix de l’énergie, et notamment de l’essence, ne cesse de grimper, lundi 18 octobre 2021, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili est l’invitée des 4 Vérités sur France 2. L’élue a assuré que l’État allait intervenir « dès que possible » pour limiter cette hausse et a appelé à « l’effort de tous ». « On est en train de travailler pour trouver la solution la plus efficace pour aider ceux qui en ont vraiment besoin », a-t-elle affirmé au micro de Thomas Sotto. L’objectif ? « Aider les personnes qui sont obligées de faire leur plein », a-t-elle déclaré. A partir de lundi 18 octobre, le groupe Leclerc s’est engagé, suite à un appel de la ministre à l’Assemblée nationale il y a quelques jours, à couper ses marges sur le carburant.

Si la forme de cette aide n’est pas encore définie, le gouvernement réfléchit à une solution ciblée, sur le modèle du chèque énergie, pour les personnes qui en ont le plus besoin. « Il faut faire en sorte de pouvoir répondre à ce problème pour que les Français puissent subir cette hausse sans dégât, que l’on puisse la compenser », a indiqué Barbara Pompili, qui plaide pour « une transition écologique solidaire ».

Mardi 12 octobre, le président de la République Emmanuel Macron a présenté le plan « France 2030 », qui vise à définir les filières de demain. Le chef de l’État considère le nucléaire comme une technologie d’avenir. Ce plan prévoit notamment le développement de mini-centrales nucléaires appelées SMR, moins chères et moins puissantes que des réacteurs conventionnels. « Je suis favorable à ce qu’on ouvre toutes les possibilités », a déclaré l’écologiste avant d’ajouter : « Le plan France 2030 va permettre d’ouvrir la recherche sur d’autres types de nucléaire que les EPR, mais aussi toute la recherche sur les déchets et sur la fermeture du cycle du combustible ».

Éoliennes : quelle est la position du gouvernement ?

Mais d’ici-là, pour couvrir le besoin croissant en électricité et stopper la dépendance au pétrole et au gaz, Barbara Pompili appelle au développement massif des énergies renouvelables. Parmi elles : les éoliennes, qui seront un sujet clé de la campagne présidentielle. 
Véritable alternative aux énergies fossiles, les éoliennes enflamment les débats. À droite, ses détracteurs notoires souhaitent arrêter tout nouveau chantier. À gauche, on veut accélérer leur développement. Sur le sujet, le gouvernement reste encore assez flou et défend le pragmatisme. Sur le plateau de France 2, Barbara Pompili a assuré que l’État ne reculerait pas, ni sur les éoliennes ni sur les éoliennes off-shore (parc éolien en mer NDLR), actuel point de crispation. « Il faut développer toutes les énergies renouvelables », a-t-elle insisté tout en précisant : « Il faut le faire intelligemment et éviter les erreurs du passé ». L’objectif du gouvernement : doubler le nombre d’éoliennes sur terre d’ici 2030 et atteindre les 40% d’énergies renouvelables. « On est trop dépendants vis-à-vis du pétrole et du gaz. On doit électrifier nos usages et évidemment réduire notre consommation d’énergie », a-t-elle conclu en appelant à un travail sur le long terme.