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Dans son dernier livre intitulé "Aurons-nous encore de la lumière en hiver ?" (Éditions de l’Observatoire, 140 pages, 9,99 €), le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, partage ses réflexions sur l’écologie, un thème qu’il estime, a été « volée par la gauche radicale ». « Le gauchisme est la maladie infantile de l’écologie. On ne fait plus de l’écologie, mais de l’idéologie », a-t-il affirmé au micro de Caroline Roux sur le plateau des 4 Vérités sur France 2, mardi 26 octobre 2021. Il l’assure : la droite a des valeurs écologiques, soucieuses d’un certain rapport durable à la nature. Il souhaite rompre avec « l’idéologie de classe » et de « culpabilisation » prônée par la gauche radicale. Selon lui, cette vision de l’écologie est contre-productive. Sa cible ? « Les bobos des grandes métropoles » et notamment la candidate socialiste Anne Hidalgo qui propose un Impôt sur la fortune (ISF) climatique pour faire payer ceux qui polluent le plus. Changer les comportements ? « On doit le faire loyalement et non pas au nom d’un agenda qui n’a rien à voir avec l’environnement », a-t-il affirmé.

Lundi 25 octobre, le gestionnaire du Réseau de transport électrique (RTE) français a dévoilé six scénarios pour atteindre la neutralité carbone dans la production d'électricité d'ici à trente ans. Le document, intitulé « Futurs énergétiques 2050 », doit servir de feuille de route au gouvernement. Que dit ce rapport ? Les énergies renouvelables doivent être significativement développées, mais le nucléaire reste indispensable, dans cinq scénarios sur six. Pour Bruno Retailleau, il faut arrêter de voir le nucléaire comme « le grand Satan ». Pour lui, le nucléaire est indispensable pour « décarbonner l'énergie ».

Présidentielle : une droite assumée

En août dernier, Bruno Retailleau s’est finalement retiré de la course à l’Élysée. Néanmoins, le député vendéen compte encore faire passer ses idées. Il s’oppose notamment à la prolongation du pass sanitaire ainsi qu’au partage des données vaccinales des élèves aux directeurs d’établissements scolaires.

A six mois du scrutin présidentiel, l’élu, qui se revendique d’une droite « assumée », a dénoncé la violence politique et médiatique de ce début de campagne. « La France a besoin d’apaisement. On a besoin d’un collectif qui nous porte vers l’avenir et non pas sur les rancœurs. (…) Les Français veulent de la sincérité », a-t-il assumé. Pour le moment, Bruno Retailleau n’a soutenu aucun candidat de sa famille politique.