Jeff Wittenberg reçoit Caroline Fiat, députée de La France insoumise de Meurthe-et-Moselle, suite à la proposition de loi afin de légaliser l’euthanasie, le suicide médicalement assisté et la vaccination.
Covid, vaccination : pas d’éclaircie
En France, la vaccination a fortement ralenti et est en chute libre. La défiance des Français vis-à-vis des doses AstraZeneca inquiète le gouvernement. « Il va falloir accélérer la vaccination (…) 60% de la population mondiale doit être vaccinée pour arriver à sortir de ce fléau » pour Caroline Fiat qui est aussi aide-soignante. Il est probable que dans un avenir proche des vaccins différents soient administrés en première et seconde dose, « Je fais confiance aux médecins », martèle Caroline Fiat.
Les hôpitaux sont complètement saturés. Des lits de réanimation doivent être mis à disposition mais ne sont pas fournis d’après le personnel soignant. « Aujourd’hui on ferme des lits de réanimation pédiatriques pour ouvrir des lits de réanimation d’adultes, cela veut dire que l’on déprogramme des opérations pédiatriques, (…) ce n’est pas normal, on ne nous donne pas les moyens matériels et humains de travailler, donnez-nous un moyen de travailler dignement ».
Fin de vie : faut-il une nouvelle loi ?
Suite à la proposition de loi faite par Olivier Falorni du groupe Libertés et territoires lié à l’euthanasie, rien n’a pu être voté, faute de temps. Malgré cela, l’Article 1 qui a été accepté prévoit l'assistance médicalisée active à mourir. Les Français expriment aussi leur opinion « 89% des interrogés souhaitent qu’on légifère sur le sujet et donc pourraient demander une euthanasie » explique la députée. « Tout est très bien encadré et les personnes ayant des convictions religieuses ne seront en aucun forcées » et d’ajouter : « Cette proposition de loi doit être acceptée, les médecins ne veulent pas donner la mort (…) il n’y a pas d’abus et stop les fausses informations ».
Le président de la République a proposé ce jeudi 8 avril 2021 le remplacement de l’ENA par l’Institut du Service Public destiné à ouvrir ses portes à plus de personnes pour éviter ce côté « élitiste ». « Il faut ouvrir la politique à tous les horizons mais je pense que l’urgence serait d’ouvrir plus de place en école d’aide-soignants et en internat, je pense que l’urgence c’est cela aujourd’hui, en pleine crise sanitaire » termine la membre du groupe LFI.