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Caroline Roux reçoit Christian Estrosi, maire de Nice, qui fait campagne aux côtés de Renaud Muselier en PACA alors même que le second tour s’annonce serré face au Rassemblement national.

Lundi 21 juin 2021, jour de la fête de la musique, de nombreux incidents ont eu lieu. « Oui malheureusement nous n’avons pas encore pris conscience que nous ne sommes pas encore sortis de la crise sanitaire. J’en appelle à la prise de responsabilité de chacun. Rien ne nous dit que fin août, nous ne serons pas au même point que l’année dernière » reçoit Christian Estrosi, maire de Nice.

PACA, le retour du front républicain

Le candidat de gauche a retiré sa liste le 21 juin pour faire barrage au Rassemblement national. « Nous avons connu cette situation en 2015, j’ai affronté Marion Maréchal Le Pen dans la région Sud. Nous avons eu la même étude de cet esprit de responsabilité qui nous a permis d’éviter le pire pour notre pays (…) On a besoin dans notre pays que tous les citoyens, qu'importe leur vote au premier tour, se sentent représentés » annonce le maire de Nice.

« Il y a un risque de victoire du Rassemblement national en PACA. Nous ne savons pas de quelle manière les abstentionnistes, trop nombreux, vont se prononcer dimanche prochain, voilà pourquoi il ne faut rien négliger » s’exclame Christian Estrosi et ajoute en parlant de l’économie du pays « Il suffit de voir un non programme qui est celui du Rassemblement national dans ce domaine ». 

Près de 70% de personnes se sont abstenus d’aller voter le dimanche 20 juin 2021. « Pour moi c’est une crise démocratique majeure (…) J’ai fait partie d’une minorité de maires parce qu’aucune formation politique n’a de prise pour moi parce que je suis un homme libre. Notre job à nous aujourd’hui c’est de vacciner, j’ai besoin de mobilier mes troupes plutôt que d’organiser des bureaux de vote en cette période ».

« Ce n’était pas le bon rendez-vous » finit par expliquer Christian Estrosi qui ne pense pas que c’était une bonne idée de mettre deux élections en même temps.