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Face à la flambée des prix du carburant, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé, mardi 25 janvier, la revalorisation de 10 % du barème de l’indemnité kilométrique versée par les entreprises aux salariés qui se déplacent en voiture pour aller travailler. Ce rehaussement intervient quelques mois après la mise en place de l’indemnité inflation, annoncée fin 2021. Pour l’opposition, cette mesure est jugée insuffisante et prône une baisse de la TVA. « Cette mesure, ciblée pour les grands rouleurs, est un dispositif, avec le bouclier énergie, qui est unique en Europe », a rétorqué Christophe Castaner, invité des 4 Vérités, mercredi 26 janvier, sur France 2. Pour répondre aux opposants, le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale a également rappelé l'existence du chèque énergie et de l'indemnité inflation décidés auparavant par le gouvernement. Selon lui, la politique du gouvernement a permis d’amortir la hausse des prix.
« Parce que nous avons mis en place le bouclier tarifaire pour protéger les consommateurs, les particuliers, les artisans, nous avons aujourd'hui un vrai amortisseur face à cette augmentation », a-t-il estimé, au micro de Caroline Roux.

Sur l’électricité, un mouvement de colère fait également rage. Les salariés d’EDF, RTE et d'Enedis, sont appelés à la grève le 26 janvier. Fait rare : ils sont soutenus par la direction. Ils dénoncent « le saccage d’EDF » par l’État, après sa décision d’étendre le volume d’Arenh à 120 TWh en 2022. Elle coûterait 8 milliards d'euros à EDF. « Il y a un double effort à faire. Sans ces mesures, nous serions dans une situation d’augmentation de la facture d’électricité des particuliers », a estimé Christophe Castaner. Certains candidats à l’élection présidentielle, comme Yannick Jadot, militent notamment pour « dénationaliser EDF ». « Quand EDF a connu des difficultés, l’Etat a toujours été présent », a affirmé l’ancien ministre de l’Intérieur. Et de poursuivre : « Quand vous avez la fierté d’évoluer dans une entreprise publique comme EDF, vous assumez aussi de contribuer à la solidarité nationale ».

Election présidentielle : Emmanuel Macron tarde à se présenter

A moins de trois mois du scrutin présidentiel, certains sujets sont au cœur des débats. Parmi eux ? Les droits de succession. La candidate Les Républicains, Valérie Pécresse propose notamment de défiscaliser les droits de succession jusqu’à 200 000 euros par enfant, contre 100 000 euros aujourd’hui. « On a un système profondément injuste. Je suis favorable à ce qu’on puisse faire des donations fréquentes tout au long de sa vie ». A l’heure actuelle, l’actuel locataire de l’Elysée n’a toujours pas officialisé sa candidature. « Il viendra dans la campagne au moment venu, ne soyons pas impatient », a rappelé Christophe Castaner qui estime qu’Emmanuel Macron devra s’engager sur les grandes réformes dont le pays a besoin.