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Le 20 août dernier, le ministre délégué chargé des Transports avait confié au Parisien - Aujourd’hui en France : « Je pense qu’on doit agir et réguler les vols en jet privé. Cela devient le symbole d’un effort à deux vitesses ». Invité des 4 vérités, Clément Beaune assure « ne pas s’être fait grondé » car « le vrai sujet est le fait d’un débat sur les transports, sur l’écologie et sur les efforts partagés. (…) Je rappelle que nous avons eu une Convention citoyenne pour le climat qui a évoqué cette questions à tel point que le gouvernement l’a traduite avec une mesure visant à taxer le carburant de l’aviation privée. C’était il y a un an », se défend-t-il. L’ancien ministre délégué chargé de l’Europe développe son point de vue. « Il y a un débat déjà ouvert au niveau européen. (…) Ce n’est pas avec les jets privés ou une autre activité qu’on va réduire massivement les émissions. Je ne pense pas cela une seconde. Je suis quelqu’un de responsable. En revanche, le président de la République l’a redit hier, nous sommes dans une période de changement de comportement et de mobilisation générale. Je suis convaincu que quand il y a une mobilisation générale, qu’on demande à chacun des Français de faire des efforts (…), il faut que ceux qui polluent le plus et qui ont le plus de moyens (…) fassent un effort un peu plus grand ». Cependant, le député ne « croit pas en l’interdiction générale » car le l’aviation privée ne revient pas uniquement à des déplacements de particuliers, mais aussi à des rapatriements ou des vols sanitaires.

« La fin de l'abondance » ?

Emmanuel Macron s’est exprimé publiquement mercredi 24 août en ouverture du Conseil des ministres qui a sonné la rentrée pour tous. Le président de la République a déclaré que « c’était la fin de l’abondance ». Ce mot « abondance » a choqué des millions de Français, d’autant plus lorsqu’on regarde il y a quelques années en arrière avec la crise des Gilets jaunes, ces Français qui avaient déjà du mal à finir les fins de mois. Clément Beaune tente de redresser la barre. « Il ne faut pas qu’il y ait d'ambiguïté ou de mauvaises polémiques. Le président n’a pas dit « abondance » pour dire que chacun était dans une situation de confort. Mais, collectivement, dans le monde, en Europe et en France, nous étions dans une situation dans laquelle le pétrole ou le gaz étaient plus facilement disponibles. (…) Cela ne sera plus le cas demain et cela va susciter des changements de comportements comme ceux que j’évoquais ». Le ministre chargé des Transports annonce que le gouvernement soutiendra les personnes les plus modestes qui souhaitent changer leur véhicule thermique pour une voiture électrique. 

À une semaine de la rentrée, un peu moins de 4 000 chauffeurs de cars de ramassage scolaire manquent toujours à l’appel. Le député affirme que « tous les moyens sont mis en œuvre ». « Il y a une tension sur le recrutement des chauffeurs en général. (…) Des solutions très pratiques sont mises en place. Par exemple, les jeunes chauffeurs retraités peuvent revenir pour faire les vacations pour les semaines qui viennent ».