J-365. La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 se déroulera dans un an jour pour jour et se tiendront jusqu’au 11 août 2024. Pour l'occasion, des festivités étaient organisées hier sur les quais de la Seine, en présence de sportifs, politiques et artistes triés sur le volet. Parmi eux ? Le sprinteur légendaire Usain Bolt. Néanmoins, des doutes persistent sur les chantiers, les conditions sociales, le budget ou encore la sécurité. « Quand on fait des grandes choses, on a toujours des doutes. Tous les paramètres ont été bouclés, sont très bien gérés. Tout est très bien anticipé », assure David Douillet, ancien ministre des Sports et ambassadeur des JO de Paris, invité des 4 Vérités, ce mercredi 26 juillet 2023, sur France 2. Dans ce contexte et alors que 1,4 milliard d’euros n’auraient pas encore été réunis, le géant du luxe LVMH vient d'officialiser ce lundi 24 juillet, son partenariat avec le comité d'organisation des Jeux olympiques (COJO). Le groupe aux 75 enseignes devrait contribuer à hauteur de 150 millions d’euros. « Le budget est géré à l’euro près. On n’a pas de débordement. (…) Tout ça est extrêmement boardé. La billetterie n’est pas terminée et les partenariats sont quasiment clos » affirme le double champion olympique de judo.
Autre enjeu : la sécurité. Sur le sujet, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, a déclaré, mardi, que, face au déficit d'effectifs dans la sécurité privée, un recours à l'armée n’est pas exclu. « On est prêt à faire face à tous les dangers. Mais il faut organiser. Il faut recruter beaucoup de personnes dans ces professions-là », précise David Douillet, qui n’exclut pas un recours au secteur privé également. Un défi d’autant plus difficile, que la cérémonie d’ouverture se déroulera sur la Seine, à l’air libre, et non dans le stade olympique comme de coutume. « C’est une nouvelle ère pour les Jeux. Nous, les Français, comme Pierre de Coubertin, on a été capable d’imaginer ça. Bien sûr, cela occasionne des situations un peu plus compliquées à gérer », précise l’ancien sportif.
Sur le plan sportif, après un bilan plutôt décevant en 2021 à Tokyo, la France espère atteindre le top 5 des médailles. Dans certaines disciplines, la France peine à entrer dans l’élite mondiale, notamment en athlétisme, porté par le champion en décathlon Kevin Mayer. « C’est peut-être le point noir de l’équipe de France. En athlétisme, on a une génération qui n’est peut-être pas au rendez-vous. C’est commun à toutes les disciplines, il y a parfois des creux générationnels. Ce n’est pas lié à une préparation aux Jeux. C’est comme ça, on n’a peut-être pas les talents qui sont là. C’est un cycle. », souligne le judoka. « Nous sommes une nation sportive qui existe depuis longtemps et dans un nombre très important de disciplines », précise-t-il, espérant un effet « match à domicile ».