Quelques jours après avoir été adopté par le Conseil municipal de Grenoble, le texte permettant le port du burkini dans les piscines municipales de la ville dirigée par l’écologiste Éric Piolle, a finalement été retoqué, mercredi 25 mai, par le tribunal administratif. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a salué « une victoire de la République, de la laïcité et du droit ». Le Conseil d’État doit également se prononcer sur le sujet. « Le burkini est un outil de séparatisme. Ce n’est pas neutre. La décision du tribunal administratif est très intéressante. Il conviendra d’être très vigilant avec la jurisprudence du Conseil d’État. car le burkini, même porté volontairement, est un outil de soumission », a réagi David Lisnard, le maire Les Républicains de Cannes, invité des 4 vérités, vendredi 27 mai, sur France 2. L’élu LR estime que cette revendication du burkini « résulte d’associations qui sont des outils de propagande ».
À propos de la nomination de Pap Ndiaye au ministère de l’Éducation, le président de l’association des maires de France se préoccupe de « l’unité civilisationnelle du pays » et sur la « réalité du contenu de l’Éducation nationale ». « Le fait que Pap Ndiaye ait formulé des convictions, à l’opposé de celle de Jean-Michel Blanquer, interroge sur la politique éducative de la France », a-t-il commenté, s’adressant au président de la République, Emmanuel Macron. Pour lui, le « wokisme et le séparatisme » sont des « régressions civilisationnelles ».
Pouvoir d’achat : « en finir avec le chéquier ouvert »
À quelques semaines des élections législatives, qui se tiendront les 12 et 19 juin prochains, le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations des Français. Le gouvernement d’Élisabeth Borne prévoit, sous réserve d’obtenir la majorité à l’Assemblée nationale, de lancer un plan Pouvoir d’achat, pour aider les Français à lutter contre l’inflation. Parmi les mesures évoquées ? La réindexation des retraites et des minimas sociaux sur l’inflation, la distribution de chèques alimentaires, une aide sur les carburants ou encore l'augmentation de la prime Macron pour les entreprises. « Les dispositions sont d’un conformisme dépensier absolu. C’est la continuité du chéquier ouvert », estime David Lisnard. « En continuant à ajouter de la dépense publique, on alimente les mécanismes inflationnistes », précise-t-il, proposant une rupture avec cette politique qui selon lui, « porte atteinte à la dignité humaine ».
Après l’échec de Valérie Pécresse à l’élection présidentielle et alors que la droite traverse une crise profonde, l’édile veut « apporter une alternative crédible à l’exécutif sans tomber dans les extrêmes ».