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J-1 avant que ne sonne le glas des Jeux Olympiques de 2024. La cérémonie de clôture se tiendra demain, dimanche 11 août. Mais elle se prépare en secret depuis plusieurs nuits dans le Stade de France lorsque les compétitions d’athlétisme sont terminées. « On est soumis à un rythme assez intense », avoue Thierry Reboul, le directeur des cérémonies. Les équipes devront notamment monter la scène cette nuit : ils ont dix heures, alors que le dispositif devrait normalement être construit en huit jours. 

On peut dire que la cérémonie d’ouverture des Jeux à été une réussite, puisqu’elle a réuni 24 millions de téléspectateurs. « Ça détend sur le fait qu’on a réussi cette première étape », précise notre invité, qui explique qu’ils vont essayer de « dire au revoir de la plus des manières possibles » lors de la cérémonie de clôture. Thierry Reboul explique que pour cette dernière, la configuration est plus classique et permettra une « convergence des regards », avec le public assis dans les gradins autour de la scène. « On est dans un format plus classique, mais ce qu’on propose ne sera pas classique », ajoute-t-il. 

Une cérémonie organisée en trois temps, qui commencera de manière « protocolaire », laissant la place aux athlètes pour défiler tous ensemble. Le show, intitulé « Records », commencera aux alentours de 22h10. Il s’agira d’un spectacle axé sur les valeurs de l’olympisme, tandis que la cérémonie d’ouverture était focalisée sur la mise en avant de la culture française et de ses valeurs fragiles de vivre ensemble. Pour la cérémonie de clôture, nous explique notre invité, « on parlera beaucoup du futur, il y a un univers général qui est proche de la science-fiction », dans un spectacle notamment mis en musique par les artistes électro Français Air et Phénix. 

L’héritage de la cérémonie d’ouverture 

Si la cérémonie d’ouverture a conquis son public, elle a aussi essuyé beaucoup de critiques, amenant plusieurs personnes impliquées dans sa confection, notamment Thierry Reboul, à porter plainte pour cyberharcèlement. « Chacun le vit d’une manière différente. Pour ce qui me concerne, j’essaye d’avoir le plus de recul possible, ce qui n’est pas simple, et de faire mon devoir de citoyen pour faire en sorte que la loi soit appliquée, c’est pourquoi je suis allé porter plainte », explique-t-il. Ce n’est pas pour autant que les artistes ont voulu changer leur cérémonie de clôture : « on est assez clairs et droits dans nos bottes sur ce qu’on a voulu dire », insiste notre invité, qui préfère regarder le positif et « l’amour qu’ils ont reçu » avec la cérémonie d’ouverture. 

Preuve que la cérémonie d’ouverture a plu : les statues et la vasque des Tuileries risquent de rester dans les rues de la capitale de manière permanente. Le directeur de cérémonie explique qu’avec les statues, ils ont cherché à faire « émerger de l’eau et de l’histoire ces femmes qui ont marqué leur temps et dont on ne parle pas. » Un hommage à Louise Michel, Gisèle Halimi ou encore Simone Veil qui a été discuté au préalable avec la maire de Paris, Anne Hidalgo, et qui était prévu. Si les statues ont été conçues pour durer dans le temps, ce n’est pas le cas de la vasque olympique : « si on peut la garder, on sera ravis, mais elle n’a pas été faite pour ça », précise notre invité.