Le député LR des Alpes-Maritimes Éric Ciotti était l’invité des 4 vérités sur France 2, lundi 30 août 2021,
Dimanche 29 août dans la soirée, le président de la République Emmanuel Macron s’est exprimé devant les Français concernant la situation en Afghanistan. Il a notamment annoncé la mise en place de zones protégées pour poursuivre les évacuations humanitaires. « J’ai trouvé cette intervention à la fois naïve et manquant de courage », a réagi celui qui a récemment annoncé sa candidature à la primaire des Républicains. Et de poursuivre : « Reconnaître les talibans comme un interlocuteur valable est déjà pour moi une faute. Mais ce n’est pas la seule. L’Occident dans son ensemble a subi une défaite terrifiante et laisse aujourd’hui se constituer un état terroriste, un émirat islamiste, qui aura des conséquences terribles y compris sur notre territoire », a-t-il estimé au micro de Caroline Roux. Sur ce sujet, l’élu demande au chef de l’État de prendre ses responsabilités. « Il est toujours dans une sorte d’équilibrisme. Ce que je souhaite et j’attends du président de la République c’est du courage et qu’il protège les Français. On ne peut pas tout dire en même temps, selon la formule qui symbolise l’impuissance de ce pouvoir ». Le député des Alpes-Maritimes a notamment évoqué la question des flux migratoires qui selon lui sont « sources de danger » et « peuvent conduire à des menaces terroristes ». « Il faut avoir le courage de le dire », a-t-il martelé.
Récemment Éric Ciotti et d’autres parlementaires ont lancé un appel afin de demander l’armement de l’opposition par la France. Une proposition qui n’a pas été évoquée dans l’allocution d’Emmanuel Macron. « On a des hommes extrêmement valeureux autour d’Ahmad Massoud, le fils du commandant Massoud. Ils sont les combattants de la liberté. L’Occident doit les soutenir. (…) Cette absence de réponse traduit une certaine lâcheté », a-t-il déploré.
Cap sur l’élection présidentielle
Sur le plan national, le parti Les Républicains, lance, le lundi 30 août 2021, une consultation auprès de ses électeurs et sympathisants afin de déterminer le meilleur moyen de départager les 4 candidats déclarés à la primaire de droite. « Le pays attend des solutions de droite. Or, il n’y a pas, à droite, de leader naturel qui s’impose, comme ce fut le cas avec Nicolas Sarkozy en 2007. Il faut un mode de sélection, de rassemblement et débattre sur des idées fortes par rapport à la situation du pays ». Cependant il est clair : il n’y pas de conflit entre les candidats. « On s’entend tous bien, mais le temps fera son œuvre. Quand les choses seront cristallisées, il y aura un candidat de la droite républicaine ». Son objectif : « casser le duo Marine Le Pen - Emmanuel Macron » et « offrir un vrai candidat avec des idées de droite ». Concernant la candidature d’Éric Zemmour, l’homme politique est sûr de lui. « Seul un candidat issu de la droite républicaine et des Républicains pourra casser cette alternative qui n’apporte rien de bon au pays », a-t-il conclu.