Jeudi 13 janvier 2022, les enseignants se mobilisent en masse pour protester contre le protocole sanitaire mis en place par le gouvernement dans les écoles, en vue d’endiguer la propagation du virus. Ils dénoncent « une pagaille indescriptible » dans les établissements scolaires, où les mesures ne cessent d’être modifiées. Cette mobilisation « illustre le ras-le-bol grandissant dans les écoles », a affirmé le Snuipp-FSU, premier syndicat dans le primaire. Ce mouvement est soutenu par les parents puisque la FCPE, première organisation de parents d'élèves, a signé l'appel à la grève et invité les parents à se joindre aux protestations. Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer est plus que jamais sous le feu des critiques, certains appelant même à sa démission.
« Le gouvernement fait n’importe quoi. Il pourrit la vie des enfants qui n’en peuvent plus d’aller à l’école à cause des masques, des tests à répétition. Et les professeurs qui ne peuvent plus travailler dans des conditions correctes », a commenté le candidat à l’élection présidentielle Éric Zemmour, sur le plateau des 4 Vérités, jeudi 13 janvier, sur France 2. Il souhaite que des « mesures pérennes » soient prises. A savoir : « plus de masques pour les enfants, plus de passe vaccinal. Laisser circuler le virus. Et de l’autre côté, convaincre les personnes à risque de se faire vacciner ».
Sur la question de l’école, Éric Zemmour souhaite rebaptiser l’Éducation nationale par « L’Instruction publique ». Sur les contenus pédagogiques, souhaite « chasser l’islamo-gauchisme et l’idéologie LGBT » des écoles qui selon lui ont « détruit l’école ». Il souhaite revenir à la « source de l’école républicaine qui est la transmission, le savoir, le mérite et l’excellence ». « Je veux d’abord les interdire de l’école. Madame Assa Traoré, SOS Homophobie, SOS Racisme n’ont rien à faire dans les écoles. Ensuite, il faut changer les programmes et que les éditeurs soient obligés de suivre », a précisé Éric Zemmour, qui souhaite également un retour de l’apprentissage du latin et du grec dès la sixième.
L’ancien éditorialiste « ne veut pas réformer le pays », il veut « le sauver ». « Le peuple français est en danger de mort. Il est menacé de grand remplacement », estime-t-il. Dans un climat d’extrême tension, certains députés et élus de la majorité ont été la cible de violences, injures et dégradations de leur domicile. « Je condamne toute forme de violence. (…) Nous vivons dans un grand ensauvagement qui a été causé par l’immigration et laxisme de la justice », affirme le candidat qui souhaite donc « arrêter l’immigration et réformer la justice pour la rendre plus dure, impérieuse et efficace ».
Présidentielle : la bataille des droites
A trois mois du scrutin, la campagne est lancée. Dans les sondages, les candidats de droites sont au coude-à-coude, mais selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio diffusé lundi 10 janvier, c’est Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national qui est donnée au second tour (17,5%), loin derrière Emmanuel Macron, crédité de 27% d'intentions de vote. Elle est suivie de Valérie Pécresse, la candidate Les Républicains (15,5%), puis d’Éric Zemmour (12,5%). « Marine Le Pen ne peut pas gagner l'élection présidentielle car les électeurs LR ne veulent pas voter pour elle. Valérie Pécresse refuse les électeurs du RN. Je suis le seul à faire l’union des droites », a conclu Éric Zemmour, qui n’exclut pas de s'associer avec Marion Maréchal Le Pen.