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Comme chaque année, les Russes fêtent, lundi 9 mai, l’anniversaire du « jour de la victoire » contre le nazisme. Plus de deux mois après l’invasion russe en Ukraine, Vladimir Poutine entend, à cette occasion, réaffirmer son ambition guerrière. Plusieurs cérémonies militaires seront organisées en grande pompe partout dans le pays. La plus importante ? Celle de la place Rouge, à Moscou, en présence du chef d'État russe. « Vladimir Poutine menace la paix en Europe. Plus que jamais la paix est une nécessité, urgente pour tous les peuples d’Europe », a réagi, lundi 9 mai 2022, Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste, invité des 4 vérités sur France 2. De son côté, Emmanuel Macron, tout juste investi, prononcera le premier discours de son second mandat, devant le Parlement européen à Strasbourg, dans le cadre de la cérémonie de clôture de la conférence sur l'avenir de l'Europe. Le chef de l’État, qui est encore président de l’Union européenne, fera l’éloge du modèle européen et affichera ses ambitions pour l’UE dans les prochaines années. « La réponse, c’est d’exiger plus que tout le cessez-le-feu. Les États-Unis font comme une guerre par procuration contre Poutine. Mais cette guerre, elle a lieu chez nous, en Europe. Elle est lourde de menaces pour les peuples d’Europe, pour notre pouvoir d’achat », a commenté le responsable. Il estime que l’Europe et la France, doivent poursuivre les sanctions économiques et maintenir la pression diplomatique à l’encontre de la Russie, pour « obtenir un cessez-le-feu » et ne pas s’installer dans « un conflit long ». Il en appelle à « l’unité des nations pour peser sur la Russie ». Selon lui, le président français « doit s’engager beaucoup plus fortement pour un cessez-le-feu et protéger le pouvoir d’achat des Français ».

Élections législatives : quelle union à gauche ?

La gauche semble bel et bien lancée dans la course aux législatives, qui se tiendront les 12 et 18 juin prochains. La semaine dernière, le parti Europe Écologie Les Verts, le Parti communiste (PCF) ainsi que le Parti socialiste (PS) ont finalement conclu une alliance autour de Jean-Luc Mélenchon en vue de former un gouvernement d’opposition à Emmanuel Macron. « C’est une coalition qui nous permet de rassembler dans le respect de notre diversité, de nos différences. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté d’y participer. Nous nous sommes mis d’accord sur un programme », a assuré Fabien Roussel. Néanmoins, le leader du PCF l’assure : « Le groupe communiste à l’Assemblée nationale gardera toujours son autonomie, sa liberté de parole et de ton ». Tout en en conservant leurs différences, Fabien Roussel assure qu’à travers la « Nouvelle Union populaire écologique et sociale », (Nupes) les partis se sont « mis d’accord sur des mesures d’urgences que les Français attendent ».