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Les sanctions occidentales n’auront pas suffi à freiner les ambitions hégémoniques de Vladimir Poutine. L’armée russe est entrée en action contre l'Ukraine sur plusieurs fronts simultanés, ce jeudi 24 février, vers 4 heures du matin. L'offensive est fulgurante. Moins de deux heures après son déclenchement marqué par des bombardements massifs notamment à Kiev, les troupes terrestres russes ont entamé leur avancée vers plusieurs villes ukrainiennes comme Odessa, et Karkhiv depuis la Crimée, au sud. Malgré les sanctions infligées par l'Occident, le dirigeant russe a annoncé, cette nuit, une « opération militaire » en Ukraine pour, selon lui, défendre les séparatistes de l'est du pays. Il a également appelé les militaires ukrainiens « à déposer les armes ». L’ensemble des pays occidentaux, et notamment les Etats-Unis, ont fermement dénoncé cette attaque. « C’est une décision extrêmement grave du président russe. Il fait le choix de la guerre, il fait le choix de violer les règles du droit international. C’est une déclaration de guerre. C’est grave pour l’avenir de la paix en Europe », a réagi, ce jeudi 24 février, Fabien Roussel, sur le plateau des 4 Vérités, sur France 2, estimant que ce conflit pourrait être la troisième guerre mondiale.

« Tout doit être mis en œuvre pour ne pas que ça aille plus loin. Je suis inquiet. On pourra toujours chercher les responsabilités des uns et des autres, mais maintenant la guerre est aux portes de notre pays, il faut tout faire pour que ça n’aille pas plus loin », a affirmé le candidat PCF à l’élection présidentielle. Il se dit favorable à un règlement du conflit par la voie diplomatique et appelle la communauté internationale à agir de concert. « La France doit aujourd’hui maintenir un dialogue tant avec le président ukrainien qu’avec le président Poutine, mais aussi avec ses homologues européens pour imposer à la Russie de retirer ses troupes », assure Fabien Roussel, estimant que jusqu’à présent toutes les démarches intentées n’ont pas été efficaces.
Il appelle également à l’union de la voix française autour du président de la République, malgré la campagne présidentielle. « Je souhaite que la France puisse parler que d’une seule voix et faire parler la voix de la paix ».

Soupçons d’emploi fictif : la contre-attaque

Le candidat communiste a récemment été soupçonné, par plusieurs médias et notamment de Médiapart, d’avoir occupé, entre 2009 et 2014, un emploi supposé fictif d’assistant parlementaire. « Je suis terriblement affecté par ces accusations mensongères qui mettent en cause mon intégrité et mon travail », a répondu Fabien Roussel, déclarant qu’il avait effectué un « travail de terrain ». Les responsables syndicaux des sites mentionnés par le principal intéressé par Fabien Roussel ne se souviennent absolument pas de sa présence. « Dans un souci de transparence, je vais publier ce matin sur mon site de campagne, des éléments et témoignages de ce travail auprès du député », a-t-il annoncé.