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Les Jeux olympiques d’hiver débutent ce vendredi 4 février dans un climat diplomatique glacial. Les États-Unis, la Grande-Bretagne ou encore le Canada et l’Australie ont choisi le boycott diplomatique à l’encontre de la Chine, en n’envoyant aucun représentant sur place, lors de la cérémonie d’ouverture. De son côté, la France a opté pour une solution moins radicale. Si la ministre des Sports, Roxana Maracineanu sera absente de la cérémonie d’ouverture, elle sera néanmoins présente sur place, mercredi, pour soutenir les athlètes français. Une position qui semble être partagée par l’ensemble de la classe politique. « C’est la bonne position. Il faut à la fois dénoncer ce qu’il se passe en Chine, dénoncer les atteintes aux droits de l’Homme et à la liberté de la presse. Et en même temps, il faut soutenir nos athlètes, soutenir le sport », a salué, Florence Portelli, vice-présidente LR du Conseil régional d’Île-de-France et porte-parole de Valérie Pécresse, invitée des 4 vérités sur France 2, vendredi 4 février.

De son côté, Valérie Pécresse s’est récemment retrouvée dans la tourmente après avoir demandé l’expulsion de l’ambassadeur du Mali en France. Or, le poste est vacant depuis deux ans. Le Mali n’a donc pas d’ambassadeur officiel en France. Cette erreur sera-t-elle sans conséquence ? « Sémantiquement, oui, il n’y a pas d’ambassadeur malien en France, mais il y a des chargés d’affaires qui ont des fonctions diplomatiques », a assuré Florence Portelli. Et de poursuivre : « Il y a toujours un côté macho, de dire qu’une femme ne peut pas être cheffe de nos armées, ce qui est totalement faux. On avait fait le même procès à Margaret Thatcher. Sur ces sujets, Valérie Pécresse à une vraie vision. Nous n’avons pas de leçon à recevoir de la part d’amateurs qui se sont décrédibilisés au Sahel et ailleurs ».

Sur la situation en Ukraine, Emmanuel Macron tente aujourd’hui une médiation entre Vladimir Poutine et l’OTAN. Ainsi, le chef de l’État se rendra à Moscou lundi et à Kiev mardi. « Cette médiation est tardive. La France ne peut pas être spectatrice, elle doit être inspiratrice. Il fallait travailler avec la Russie bien en amont », a estimé la porte-parole qui propose une conférence de défense de sécurité européenne, comme lors des accords de Helsinki.

Campagne présidentielle, Valérie Pécresse cherche une dynamique

Depuis sa victoire à la primaire de la droite, la campagne de Valérie Pécresse semble patiner ces dernières semaines. En difficulté dans les sondages, la candidate se rend aujourd’hui en Corse afin de changer son image et d'aller à la rencontre des Français. Coincée entre Éric Zemmour, Marine Le Pen et Emmanuel Macron, son positionnement s'avère peu lisible. Bénéficiera-t-elle du soutien de figures tutélaires comme Nicolas Sarkozy ? « Ce serait quelque chose de très positif, mais en tant que porte-parole de Valérie Pécresse, ce que j’attends avant tout, c’est comment tirer le pays vers le haut », a-t-elle conclu.