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Vendredi 21 janvier, le Conseil constitutionnel a validé l’essentiel du projet de loi sur la mise en place du pass vaccinal. L’instance a cependant refusé l’obligation du pass sanitaire dans le cadre de réunions politiques. Comme annoncé, jeudi 20 janvier, par le Premier ministre, Jean Castex, lors d’une conférence de presse, le pass vaccinal entrera en vigueur lundi 24 janvier prochain. À partir de cette date, il faudra donc présenter un schéma vaccinal complet pour accéder à de nombreux lieux et transports (restaurants, bars, transports publics, grands rassemblements, etc…). Le test négatif, qu’il était jusqu’à présent possible de présenter à la place d’un certificat de vaccination, ne sera plus accepté, sauf dans les établissements et services de santé. Depuis le début des débats, ce projet de loi fait l’objet de crispations dans la classe politique. « Il y a beaucoup de déception. Je pensais que le Conseil constitutionnel reviendrait sur le contrôle d’identité par les restaurateurs », a estimé France Asselineau, président de l’UPR, candidat à l’élection présidentielle, sur le plateau des 4 vérités sur France 2, samedi 22 janvier 2022. Selon lui, le vaccin « ne fonctionne pas aussi bien qu’on le pensait ». « Je suis favorable à la liberté vaccinale », a-t-il argué. À l’hôpital, de nombreuses opérations sont déprogrammées à cause des services saturés par des patients non vaccinés. Sur le sujet, l’élu souhaite « avoir des statistiques précises ».

Candidat à l’élection présidentielle en 2017, il avait recueilli 0,92 % des voix. Il défendait notamment l’idée d’un Frexit. Selon lui, l’Europe est un frein à l’augmentation des salaires de Français. Pourtant, deux ans après le Brexit, l’économie britannique ne s’en est pas retrouvée renforcée. « On nous avait dit que cela serait l’apocalypse, or ça ne l’est pas. C’est un épi-phénomène », affirme-t-il, déplorant que les « sujets fondamentaux ne soient pas abordés » dans cette campagne électorale.

Élection présidentielle : il réfute les accusations de harcèlement et agression sexuelle

Visé par deux plaintes déposées en 2019, le chef de l'Union populaire républicaine, de 63 ans, avait été placé en garde à vue le 3 février 2021 pour harcèlement moral, harcèlement sexuel et agression sexuelle, dans le cadre d'une enquête ouverte pour ces mêmes motifs le 15 mai 2020 par le parquet de Paris et confiée à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne. Il a ensuite été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Des accusations que M. Asselineau réfute catégoriquement qui ne l'empêchent pas de briguer la présidence de la République. Il se dit très confiant. « Je ne veux pas que la campagne présidentielle soit composée de ce genre de petites manœuvres politiciennes pour discréditer un candidat », a-t-il conclu.