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Violence, quand la « haine anti-Macron » dérape

Le neveu de Brigitte Macron a été agressé violemment devant la chocolaterie familiale à Amiens, dans la Somme. Le jeune homme a été attaqué par plusieurs personnes qui voulaient s’en prendre indirectement au président de la République. « Ce sont des faits graves et inadmissibles » explique le député LFI de la Somme qui apporte son soutien à la famille Trogneux. Des maires et députés sont aussi pris pour cible. L’homme politique condamne toutes ces formes de violences physiques. Le délégué CGT de Verbaudet a été agressé devant chez lui molesté, gazé par des gens qui se sont prétendus être la police. « La violence qui se passe sur les uns et sur les autres doit être condamnées de la meme manière » défend l’invité du plateau des 4 Vérités.

Il y a une montée de la violence en politique. Cette violence peut être alimentée par certains politiques. Jean-Luc Mélenchon reste ambiguë sur les violences, un conseiller régional LFI chantait dans une manifestation « Louis XVI on l’a décapité, Macron on peut recommencer ». Tout faire pour que le 8 juin il n’y ait pas ce débat et ce vote, participerait à ne pas proposer d’issue démocratique à une crise sociale. Malgré cela, cela ne légitime pas cette violence. Pour sortir de cette montée de violence, François Ruffin conseille l’organisation du conflit.

Il existerait un lien entre l’histoire du XIXe siècle et aujourd’hui. Au XIXe siècle, ils s’en sont sortis en offrant une issue démocratique : le suffrage universel. « Il est évident qu’Emmanuel Macron en est la responsabilité » annonce le député LFI. En effet, les crises sociales, politiques et démocratiques sont réglés par une réponse policière. Aujourd’hui, la France nécessite un nouvel outil démocratique de manière à permettre une issue. Le référendum d’initiatives citoyennes avaient déjà été réclamé lors de la crise des gilets jaunes. Cela permettrait au citoyen d’être entendu par les politiques et de pouvoir porter des initiatives.

Le Première ministre et les syndicats ont recommencé à se parler. Une manifestation est prévue dans la rue le 6 juin. Le 8 juin permettrait voter le report de l’âge légal avec la proposition de loi du groupe LIOT. Cette loi pourrait passer sans la majorité de l’Assemblée. Une motion de censure est possible pour l’invité des 4 Vérités. La France Insoumise déposera une contre-proposition de loi sur les salaires et les partages de la richesse. Celle-ci propose le meilleur partage des dividendes, une adexation des salaires sur l’inflation etc. 80% des salariés n’ont rien touché de la prime Macron. Dans les grands groupes du CAC 40, l’accumulation du profit mais cela devrait ruisseler aussi vers la « sous-traitance » et les franchisés. Cette contre-proposition sera déposée dans la semaine. « Les français doivent pouvoir vivre de leur travail » finit par expliquer François Ruffin.