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Le mardi 6 juin marque la 14e mobilisation contre la réforme des retraites. Environ 250
rassemblements sont prévus dans tout le pays. Ces manifestations ont pour but de « mettre la
pression sur le gouvernement et sur les parlementaires » afin que le retrait de cette réforme se
fasse. Le sondage Arius interactif montrait que 66% des Français sont contre cette réforme des
retraites. Cependant, le gouvernement est passé à autre chose. Le Conseil Constitutionnel a
validé une très grande partie de cette réforme. Celle-ci entrera vigueur au 1er septembre, comme
prévu. Certains ont encore de l’espoir pour que cette réforme soit supprimée. « Si je n’ai pas
l’espoir que l’on gagne, je ferai autre chose » explique le secrétaire général des forces ouvrières.
Depuis le 19 janvier, le parti des forces ouvrières demandait au président de la République de les
recevoir, « expliquer les choses ». Aujourd’hui, l’exécutif souhaite que chacun travaille sur l’emploi
des seniors. Le CFTC souhaite arrêter les manifestations contre cette réforme, cette décision se
fera lors de l’intersyndicale. De nombreux partis souhaitaient aussi les arrêter le 1er mai.
Cependant, Frédéric Souillot « ne veut pas tourner la page ».

L’intersyndicale n’a pas choisi la date du 6 juin par hasard puisque c’est 48 heures avant l’examen
de la proposition de loi du groupe Liot. Le groupe devait proposer l’abrogation de cette réforme des
retraites mais ce vote n’aura pas lieu. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, souhaite
rencontrer la présidente de l’Assemblée nationale. L’invité du plateau des 4 Vérités a déjà rencontré
Yaël Braun-Pivet. Si ce texte passe, Frédéric Souillot a pour projet de continuer les manifestations.
31 articles et décrets doivent sortir. Après 17 ans d’engagement auprès de la syndicale, le
secrétaire adjoint de FO, Frédéric Weber a quitté tous ses mandats pour aller rejoindre le
Rassemblement national. Emmanuel Macron ferait la courte échelle au RN comme l’avait fait
Sophie Binet. Lors de son deuxième tour à la présidentielle, Emmanuel Macron avait construit tout
un mandat pour être sûr d’être réélu si celui-ci était face à Marine le Pen.
Syndicats et patronats se sont réunis hier pour fixer les priorités de l’année à venir. Le plus
important reste le salaire. L’inflation baissant toujours, cela a toujours un impact sur la hausse des
prix. Aujourd’hui, les produits de premières nécessitées ont un prix moyen à 15,70€. Le
syndicats patronats ne veulent pas ouvrir de négociations sur les salaires. Une lettre paritaire
signée par tous ceux en accord peut être une solution.

Laurent Berger pense qu’il faut encore un peu de temps pour « cicatriser » avant d’avoir de
nouvelles relations normales avec le gouvernement. Le 16 mai, le parti des Forces Ouvrières était
allé voir la Première ministre pour lui soumettre leurs revendications. Frédéric Souillot « attend de
voir ». Les échanges étaient restés formels.