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Jeff Wittenberg reçoit le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dans les 4 vérités. 


Alors que l'on assiste à une flambée historique des prix des énergies impactant fortement le pouvoir d’achat, le Premier ministre a évoqué hier pour la première fois, une indemnité inédite de 100 euros adressée à 38 millions de Français. Salariés du privé, fonctionnaires, retraités et indépendants pourront prétendre à cette indemnité, et les étudiants ? « Les étudiants seront accompagnés par l’indemnité inflation conformément à notre ligne depuis le début de cette crise » affirme Gabriel Attal. Les étudiants boursiers et les fiscalement autonomes sont concernés ce qui représente 2/3 des étudiants Français. Avec cette indemnité inflation, le gouvernement a tranché : pas de de baisse des taxes ni de la TVA au détriment du reste de la population. Une décision qui fait grincer des dents que le porte-parole du gouvernement défend fermement « c’est une solution simple, lisible et efficace » explique t-il. Selon le militant En Marche, la baisse des taxes n’aurait pas eu d’influence sur le prix des carburants au vu des cours du pétrole. Le budget carburant reste un coup de massue pour le portefeuille des revenus moyens, pourtant exclu de la réforme gouvernementale. Pour Gabriel Attal, la priorité est d’accompagner les français « pour qu’ils puissent vivre de leur travail » avant de rappeler que le gouvernement « a augmenté la prime d’activité, baissé les charges, supprimé la taxe d’habitation pour 80% des français et baissé l’impôt sur le revenu ». Lors des annonces d’hier, Jean Castex affirme que le pouvoir d’achat va augmenter en 2022. Entre réalité du marché et ressenti général, difficile pour les français de se projeter quant à une évolution significative du pouvoir d’achat. 


Pouvoir d’achat : un coup dans les finances publiques


Pour soutenir les Français face à la crise énergie, Jean Castex a évoqué un investissement de 3,8 milliards d’euros consacrés à la prime inflation. Les finances publiques peuvent-elles endosser cette responsabilité ou sera-t-elle mise en place au détriment d’autres ministères ? Pour Gabriel Attal, la mise en ordre des finances depuis le début du quinquennat plaide en faveur du « quoi qu’il en coûte ». Sorti du déficit excessif, l’ancien député défend le plan d’investissement de sortie de crise pour parvenir « à un niveau de croissance supérieur en 2021 à ce qui avait été anticipé (6%) ». Une discussion budgétaire est en cours pour redistribuer les priorités. 


Point covid : et la situation sanitaire en France ? 


Gabriel Attal a constaté l’augmentation des cas covid en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Ce constat peut-il nuire à la levée du pass sanitaire envisagée le 15 novembre ? Selon l'ex-secrétaire d'État, l'épidémie gagne du terrain partout en Europe. Tandis que certains de nos voisins européens ont pris la décision difficile de reconfiner, en France ce n’est pas d’actualité « il y a eu un très léger rebond avec un taux d’incidence de 10%, il faut continuer à être prudent ». Pour conclure, la levée du pass sanitaire semble « peu probable » au 15 novembre. Le membre LREM invite à la « prudence » pour stabiliser l’épidémie et incite « les personnes de plus de 65 ans à faire leur rappel vaccinal, c’est très important ».