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Porte-parole du gouvernement depuis juillet 2020, Gabriel Attal est l’invité des 4 vérités ce mardi. Il y répond aux questions de Caroline Roux, après un week-end de confinement national.


Confinement, la fin de la tolérance


Après un week-end permettant à celles et ceux qui souhaitaient se confiner loin de leur domicile principal de le faire, les déplacements entre les régions ne sont désormais plus autorisés. Même si certaines exceptions les permettront. « Le fait d’accompagner ses enfants ou d’aller les chercher pour des raisons de garde notamment avec les vacances scolaires reste un motif pour se déplacer au-delà des 10 kilomètres qui sont autorisés », précise Gabriel Attal, qui annonce aussi qu’« il y aura des contrôles renforcés ». Si « l’objectif c’est de piéger le virus, pas de piéger les Français », la réussite de ce nouveau confinement reposera donc « sur la responsabilité de chacune et de chacun ».


Le porte-parole du gouvernement a également confirmé qu’un poste « télétravaillable », combiné à de la garde d’enfants permettrait bien d’avoir accès au chômage partiel. Interrogé sur la gestion de crise de nos voisins européens, qui rouvrent un par un leurs restaurants et alors que certains, comme l’Espagne, ne les ont jamais fermés, Gabriel Attal n'a pas voulu jouer au jeu des comparaisons. « Tant mieux pour eux, lance-t-il. Mon espoir, mon objectif et ma conviction c’est qu’on va faire plier le virus en accélérant la vaccination […] et en faisant tous des efforts ». Concernant la future réouverture, « il n’y a pas de critère qui a été annoncé à ce stade ». L’homme politique de 32 ans s’est également montré rassurant sur la vaccination. « Oui ça accélère », affirme-t-il, indiquant que les vaccinodromes ont été mis en place tardivement, quand le nombre de doses à injecter est devenu significatif.


Dîners clandestins, la polémique


C’est la dernière polémique en date : des membres du gouvernement auraient supposément participé à des dîners clandestins en pleine pandémie, lors de soirées organisées par Pierre-Jean Chalençon. « J’ai été surpris, se défend Gabriel Attal, dont le nom a été associé à celui de l’homme d’affaires. Je ne l’ai jamais rencontré ». « Je ne crois pas du tout que des membres du gouvernement se rendent dans des dîners clandestins, dans des fêtes clandestines », ajoute-t-il.


Édouard Philippe, « lignes claires » ?


Invité à s’exprimer sur la loyauté d’Édouard Philippe envers la majorité, après l’interview accordée par l’ancien Premier ministre à 20h30 la dimanche, Gabriel Attal a indiqué qu’il n’avait pas encore lu son livre. Membre du gouvernement Philippe, en tant que secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, il a pu constater le dévouement de l’actuel maire du Havre, « son sens de l’État, son engagement pour la première partie de ce quinquennat pour faire aboutir des réformes fondamentales, pour gérer la première vague ». « J’ai eu énormément de fierté à travailler avec lui », conclut-il.