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Alors que la campagne présidentielle s’installe de plus en plus, un nouveau prétendant au poste suprême vient s’inviter dans les débats. Après avoir lancé son parti politique baptisé « Simple », le philosophe, essayiste et romancier, Gaspard Koenig, invité sur le plateau des 4 vérités, mardi 11 janvier 2022, a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle. Après avoir sillonné le pays pendant deux ans, il est revenu avec une conviction : les Français vivent dans une « prison bureaucratique ». Dans l’espoir de « redonner de la liberté, de la responsabilité et de l’autonomie », il décide donc de passer à l’action. « J’ai décidé d’aller au bout de cette démarche et de me présenter à l’élection présidentielle (…) C'est le moment où peuvent émerger des forces politiques nouvelles en France », a annoncé Gaspard Koenig, au micro de Caroline Roux.

Luttant contre ce qu’il appelle une « folie normative », le candidat milite pour une « simplification» du fonctionnement du pays et de sa bureaucratie. « Ça fait dix ans que je suis dans le débat public et je suis lassé de parler à des oreilles bouchées. Ce que je propose depuis longtemps, je ne le retrouve pas », a-t-il expliqué. Gaspard Koenig, se considère comme appartenant à la famille « du centre » mais estime qu'Emmanuel Macron, pour qui il a voté en 2017, « a pris une attitude extrêmement autoritaire ». «Il a gouverné d'en haut, il a recentralisé et il a représidentialisé les institutions », lui reproche-t-il. Selon lui, « il faut faire tout l’inverse » et « prôner la liberté par le bas, donner de la responsabilité aux communes, aux individus », a-t-il précisé.

C’est parti !

Sur la gestion de la crise sanitaire, Gaspard Koenig se dit favorable à la vaccination, mais défavorable au pass vaccinal. « Les méthodes que l’on a déployées sont fondées sur la contrainte et non sur la conviction. On a multiplié les petites mesures technocratiques qui n’ont aucun sens », pense-t-il, déplorant une démarche « infantilisante » du gouvernement. Gaspard Koenig veut aujourd’hui « refonder notre droit » en revenant « à des grands principes clairs et simples, un droit intelligible ». Il veut aussi « réhumaniser » le travail, et « en finir avec les bullshit jobs ». « En étant libéral, on peut aussi être un peu plus frugal », affirme-t-il.

À trois mois du scrutin, la marche paraît haute. Il doit à présent réussir à récolter les 500 parrainages. « Il faut se dépêcher », a-t-il reconnu, tout en se déclarant « confiant ».