Premier coup dur pour le gouvernement d’Élisabeth Borne ? Selon les informations de Mediapart, dans un article paru samedi 21 mai, Damien Abad, l'ancien président du groupe Les Républicains à l'Assemblée qui vient d'être nommé ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, est accusé de viol par deux femmes pour des faits présumés datant de 2010 et 2011. D’après le site Franceinfo, l'Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique affirme avoir envoyé un « signalement par mail », lundi 16 mai, à La République en marche et aux Républicains à ce sujet mais serait resté sans réponse, malgré un rappel quelques jours après. Pour l’heure, Damien Abad réfute ces accusations. « Je suis très gêné par cette société de délation et de l’arbitraire. Il y a un principe sacré en France, c’est la présomption d’innocence et le secret de l’instruction », a réagi, lundi 23 mai, Guillaume Peltier, sur le plateau des 4 vérités, sur France 2. « Tant qu’on est pas condamné, on est innocent », ajoute le vice-président exécutif du groupe Reconquête, qui ne souhaite pas « tomber dans une société à l’américaine ». Selon lui « le seul juge, c’est la justice ».
Depuis qu’il a été nommé au ministère de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye est déjà sévèrement critiqué par la classe politique, notamment l’extrême droite. « Emmanuel Macron avait dit qu’il fallait déconstruire l’Histoire de France. Pap Ndiaye va s’en charger », a notamment écrit Éric Zemmour, le fondateur de Reconquête, sur Twitter. Pour Guillaume Peltier, l’ancien directeur du musée national de l’immigration a une « vision racialiste, décolonialiste et indigéniste du monde ». « On en a marre », s’insurge-t-il, au micro de Caroline Roux. « Avec Éric Zemmour, on s’est engagé pour défendre nos principes de civilisation et l’idée universaliste de communauté nationale », affirme-t-il, en attendant des « excuses, pour ses propos tenus depuis 15 ans ».
Selon lui, cette nomination est une stratégie politique d’Emmanuel Macron, « qui est un président élastique et cynique », pour espérer « adresser un signal à l’ultra gauche ».
Retraites, la réforme au cœur des débats
Alors que l’Allemagne ouvre le débat sur un départ à la retraite à l’âge de 70 ans, en France, à l’aube du second quinquennat Macron, la réforme d’un départ à 65 ans est dans tous les esprits. Sur le sujet, la nouvelle Première ministre Élisabeth Borne, « ne veut pas mentir aux Français », a-t-elle assuré dans un entretien accordé au JDD, dimanche 22 mai. Sur le sujet, le candidat aux élections législatives, des 12 et 19 juin prochains, le parti Reconquête, souhaite « supprimer la retraite donnée à tous les étrangers de plus de 65 ans qui n’ont jamais travaillé en France », mais aussi augmenter les « petites retraites » et « penser à la pénibilité ».