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Après une finale au bout du suspense, l'Équipe de France s’est finalement inclinée, au tir aux buts, face à l’Argentine en finale de la Coupe du monde au Qatar, dimanche 18 décembre. Et ce malgré avoir remonté au score grâce à un triplé de Kylian Mbappé. « On éprouve une immense fierté. Le parcours des Bleus est assez incroyable. (…) Le sport malheureusement est cruel. On peut dire un grand merci aux Bleus et à Kylian Mbappé, un joueur de classe mondiale assez incroyable », commente Hadrien Ghomi, député Renaissance de Seine-et-Marne, invité des 4 Vérités, lundi 19 décembre, sur France 2. Présent dans les tribunes, le président Emmanuel Macron n’a pas hésité à descendre sur la pelouse pour réconforter les joueurs. Déjà présent lors des demi-finales face au Maroc, le chef de l’Etat a ensuite tenu un discours dans le vestiaire, à la suite de la rencontre perdue.« Le rôle d’un chef d’Etat c’est de le montrer et de ne pas le cacher. C’était de belles images. Les Français peuvent être fiers d’avoir un président qui aime le foot, qui aime le sport et qui ne s’en cache pas », souligne le député. Du côté de l’opposition, les déplacements d’Emmanuel Macron à Doha ont été très critiqués, dans un contexte marqué les polémiques autour du respect des droits de l’homme et de l’impact écologique au Qatar. « C’était très important d’être présent. En France, il faut cesser dans l’hypocrisie permanente. La coupe du monde a été attribuée il y a plus de dix ans par les instances de la Fifa », estime l’élu. A son retour de la demi-finale, Emmanuel Macron a notamment souligné la « bonne organisation » de la compétition. L’opposition dénonce, de son côté, le silence du locataire de l’Elysée sur ces thèmes. « En termes d’organisation c‘était une opération réussie. (…) Le président de la République a eu un échange avec Gianni Infantino hier sur cette question-là », explique Hadrien Ghomi. Il l’assure : le boycott n’aurait pas amélioré la situation des droits humains au Qatar. « C’est justement ce coup de projecteur qui a fait que l’on a pu voir l’instauration d’un salaire minimum et de la suppression de la kafala. Emmanuel Macron ne s’est pas retenu pour dire un certain nombre de choses à l’émir dans des entretiens bilatéraux », explique-t-il prônant le dialogue et l’écoute et la pression. « Le sport est politiqque », admet-il. 

A la Fédération française de football, se pose également la question du maintien de son président Noël Le Graët, 81 ans, actuellement visé par des accusations de harcèlement sexuel. Un audit est actuellement en cours au sein de la fédération afin de déterminer les potentiels dysfonctionnements en interne. « Je ne vais pas commenter une affaire en cours. (…) Dans tous les cas Noël Le Graët a rempli sa mission jusqu’ici », a simplement éludé Hadrien Ghomi. 

Iran : le mouvement se poursuit

Cela fait maintenant plus de trois mois que la révolte se poursuit en Iran. Une révolte déclenchée par la mort d'une jeune femme, Mahsa Amini, après son arrestation par la police des mœurs pour le port jugé inapproprié du voile. Portés par la voix des femmes, des jeunes mais aussi des artistes, les Iraniens continuent de demander la chute du régime des mollahs. « Je suis particulièrement mobilisé sur le sujet, avec les collègues de la majorité présidentielle. Nous avons présenté une proposition de résolution visant à soutenir le mouvement à l'œuvre en Iran, qui a été voté à l’unanimité », explique l’élu, assurant que des « choses étaient faites » et des « sanctions européennes » étaient prises. « On voudrait que ça aille plus loin. Mais on avance pas à pas », conclut-il.