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La cinquième vague épidémique poursuit sa flambée. A l’aube des fêtes de Noël, une question rôde dans tous les esprits :  le Covid-19 peut-il empêcher les déplacements lors des vacances de fin d’année ? « Nous pourrons partir, dès lors que nous redoublons de responsabilités », a assuré Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d'État chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie, qui encourage néanmoins un tourisme « bleu blanc rouge ». « Ce va nous permettre de souffler et de se retrouver. Faisons-le, en toute sécurité sanitaire ». Les Français qui résident à l’étranger pourront, eux, revenir en France, s’ils le souhaitent, en convertissant leur certificat de vaccination étranger en passe sanitaire.

Les périodes de fêtes de fin d’années représentent une manne importante pour les acteurs du tourisme. Alors que de nombreuses stations de ski ouvrent ce week-end, les professionnels du secteur s’inquiètent. Le responsable l’assure : le tourisme est une des priorités nationales. « Effectivement, il y a un petit coup de frein depuis une dizaine de jours. Notamment dans l’événementiel, car la mobilité est un peu plus complexe. Naturellement, nous allons travailler avec eux et voir s’il y a besoin de les accompagner. On ne les lâchera pas », a-t-il ajouté. Un nouveau Conseil de défense sanitaire aura lieu lundi 6 décembre 2021, afin de voir s’il faut envisager « des mesures complémentaires », a déclaré le Premier ministre, Jean Castex. « Si on fait tous les efforts, oui, on peut s’en sortir et faire face à cette nouvelle vague en évitant un trop grand nombre d’hospitalisations », a affirmé Jean-Baptiste Lemoyne, en invitant toutes les personnes éligibles à se faire vacciner.

Les Républicains : « une droite sans leader ni projet »

Surprise dans le camp de droite. Après un mois de campagne en interne, les militants Les Républicains ont fait leur choix. À l’issue du premier tour, jeudi 2 décembre 2021, c’est finalement Éric Ciotti (25,59%) et Valérie Pécresse (25%) qui se sont qualifiés pour le second tour, éliminant ainsi Michel Barnier (23,93%), le favori Xavier Bertrand (22,36%) et Philippe Juvin (3,13%). « C’est une droite sans leader, sans projet. (…) Aujourd’hui lorsque l’on porte des valeurs de droite, on peut se reconnaître dans le projet porté par le président de la République », a commenté Jean-Baptiste Lemoyne. « Valérie Pécresse, derrière le sourire, c’est la hache. Lorsqu’elle s’en prend au pouvoir d’achat ou aux effectifs de la fonction publique, elle n’y pas de mains mortes. Toutes ses réalisations et leur brutalité vont faire ouvrir les yeux sur ce qu’elle est », a-t-il conclu.v