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Le chef de l’État vient d’arriver en Israël, et, pour Jean-François Copé, « il était temps ». « Compte tenu de l’attaque atroce qu’a constitué le Hamas, il était indispensable que la voix de la France soit entendue sur place », considère-t-il. À ce stade, les Français sont là pour partager la douleur du peuple israélien, mais pour rappeler également la position du pays. Cette tragédie exige qu’Israël impose sa défense face à cette « attaque épouvantable ». 

Lundi 23 octobre, Marine le Pen a déclaré à l’Assemblée que la France ne pouvait porter que sa voix en adoptant une « posture non alignée ». Le haut fonctionnaire et ancien député pour la sixième circonscription de Seine-et-Marne considère quant à lui que la patrie des droits de l’homme n’a qu’une seule position à tenir, celle de lutter contre le terrorisme. « À l’heure actuelle, la priorité majeure est celle de se rassembler. »

Lundi 23 octobre, dans les 4V, Olivier Véran excluait le RN et LFI de l’arc républicain. « L'extrême droite et l'extrême gauche préfèrent aujourd’hui profiter de la crise pour faire leur beurre politique. Sur l’antisémitisme, elles se renvoient la balle, sans condamner ceux qui posent un problème dans leur propre rang », arguait-il. Pour Jean-François Copé, la position de Jean-Luc Mélenchon n’est « pas une surprise », et, de manière générale, ces deux partis sont des « partis extrémistes ». « Quand va-t-on accepter l’idée que c’est ce qui fait une différence ? » L’homme politique critique d’ailleurs l’idée même d’une union. Pour lui, il n’est pas possible de s’allier avec ces deux partis, « même pour sauver quelques sièges à l’Assemblée nationale », comme il en a été le cas pendant les législatives, quand Emmanuel Macron avait proposé aux responsables politiques de l’opposition de bâtir un gouvernement d’union nationale. 

Que pense Jean-François Copé du projet de loi sur l'immigration ?

C’est dans ce contexte peu apaisé que le projet de loi sur l’immigration va arriver, d’abord au Sénat, puis à l’Assemblée. Sur quelle ligne se trouve le maire de Meaux ? Il juge en tout cas que la France est « un des pays les plus généreux au monde en matière d’immigration » et ne voit pas d’inconvénient à rendre les textes sur le sujet « plus efficaces » et « plus durs ».  Ainsi, il rejette l’idée de régulariser les immigrés dans les métiers en tension, et voudrait sortir l’article 3 du texte censé donner jusqu’à 2026 une nouvelle voie d'accès au séjour au bénéfice des personnes exerçant une activité professionnelle figurant sur la liste des métiers et zones géographiques en tension. Par la même, Jean-François Copé suggère de « revoir les conditions d’attribution de la nationalité française », et de cesser  « le rassemblement familial ». 

À propos des élections européennes, le parti les Républicains est en train de réfléchir à sa tête de liste, et envisage François-Xavier Bellamy. L’ancien président de l’UMP « plaide depuis très longtemps pour que la droite du gouvernement se montre dans une logique de coalition. […] Quand vous voyez la situation aujourd’hui, il est évident qu’il faut changer notre programme pour la France, et avoir une politique économique extrêmement claire ».