Description

À 48 heures du premier tour, Jean Lassalle, invité des 4 vérités s’est-il réconcilié avec cette campagne qu’il considérait jusqu’à présent comme « pourrie » ne respectant pas les règles du débat démocratique et l’égalité du temps de parole. Écarté du débat sur TF1, le candidat à la présidentielle avait vivement réprimé la complaisance des chaînes de télévision à l’égard des grosses têtes de l’élection, avantagées selon lui par les médias. Depuis deux jours, le député des Pyrénées-Atlantiques est dans la ligne de mire des journalistes après avoir traité Renaud Dely, chroniqueur chez FranceInfo, de « chien » en réaction à un édito à son propos. « Il a parlé de complotiste des champs, s’agissant des Gilets Jaunes comparés à la vermine […] des hommes de cette envergure n’ont rien à faire à la tête de FranceInfo » défend notre invité qui ne regrette pas son coup d'éclat. 


Élection présidentielle 2022 : le programme Résistons ! 


Parmi les propositions de Jean Lassalle, le candidat prévoit entre autres un certain nombre de réformes pour le pouvoir d’achat, le SMIC à 1400€, la baisse de la TVA sur les hydrocarbures à 5,5%. Pour concrétiser ces mesures ambitieuses, quelle serait la principale source de financement ? « Baisser les taxes pour relancer la consommation », voilà le plan d’attaque de notre invité qui souhaite établir un état des lieux en faveur des salariés. Concernant le bilan Macron, Jean Lassalle constate qu’il y a tout « à refaire » à commencer par le secteur des énergies qu’il souhaite reformater. « Nous avons la chance d’être le deuxième pays maritime du monde, et nous n’en faisons rien » déclare le candidat Résistons ! en faveur d’une politique énergétique tournée sur la mer et le solaire.  

Alors que l’on se dirige vers un scénario identique à celui de 2017 qui opposait au deuxième tour Emmanuel Macron à Marine Le Pen, quelle serait la position de Jean Lassalle dans ce cas de figure ? Celui qui dénonce le système avec ferveur et « la dictature féroce » refuse de se prononcer pour le moment préférant continuer à lutter pour « rassembler le pays ».