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À moins de deux mois du scrutin, certains candidats peinent à obtenir leur précieux 500 parrainages d’élus et maires afin de valider leur candidature pour le mois d’avril. Bien qu’ils soient placés haut dans les sondages d’intention de vote, Éric Zemmour, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon n’ont pas encore réussi à les obtenir. Dans la dernière publication des décomptes publiée par le Conseil constitutionnel, jeudi 10 février à 17 h, Marine Le Pen en était à 274, Jean-Luc Mélenchon à 258 et Éric Zemmour à 181. Les candidats ont jusqu'au 4 mars pour collecter les signatures. Crédité de moins de 2% dans les sondages, Jean Lassalle a presque atteint les 500 signatures. « Il ne faut pas aller voir les maires une fois, de temps en temps. Les maires souffrent tous les jours, ils sont en première ligne. J’ai gardé le contact avec eux », a réagi le candidat à l’élection présidentielle, invité sur le plateau des 4 Vérités, lundi 14 février, sur France 2.

Alors que les tensions entre la Russie et l’Ukraine ne cessent de grimper, le président de « Résistons », estime que la diplomatie française « a beaucoup perdu ». La semaine dernière, Emmanuel Macron s’est rendu à Moscou puis à Kiev en vue d’amorcer une désescalade. « Avec quel résultat ? », interroge Jean Lassalle, au micro de Jeff Wittenberg. « Il s’est davantage ridiculisé qu’il n’a arrangé la situation », ajoute-t-il, estimant qu’il aurait mieux fallu y aller avec le chancelier allemand Olaf Scholz. Néanmoins, l’élu reste optimiste. « Je pense que les Russes n’attaqueront pas. Ils veulent récupérer la province du Donbass et ils feront monter les enchères. C’est à suivre de très près » a-t-il déclaré. Selon lui, le problème de la France, c’est qu’elle ne peut s’appuyer sur aucun allié : « Ni l’Union européenne, ni l’Otan ».

Élection présidentielle : réorganiser l’État

Dans sa campagne électorale, Jean Lassalle défend une « France authentique ». « Une douce France, une France chérie ». S’il est élu président de la République, le candidat souhaite « réorganiser l’ensemble du tissu territorial autour des communes ». « Aujourd’hui tout est mélangé et il n’y a pas d’argent dans l’espace public », commente-t-il, espérant « reconstruire l’Etat ».

Malgré l'interdiction de manifester dans la capitale, plusieurs milliers de manifestants, membres du "convoi de la liberté" ont réussi à atteindre les Champs-Elysées à Paris, samedi 12 février. À l’instar des Gilets jaunes, en 2018, ce mouvement autoproclamé proteste contre la baisse du pouvoir d’achat et la politique sanitaire du gouvernement, relayant parfois des théories aux accents complotistes. « Ce sont des couches de colère successives qui se sont accumulées et qui font que notre pays est extrêmement morcelé », estime Jean Lassalle, qui compare la situation à un « contexte révolutionnaire ». Sur la question du pass sanitaire, il « comprend ceux qui ont une peur panique du vaccin ».