Lundi 21 novembre, un contrôleur fiscal a été tué « dans le cadre d'un contrôle fiscal », à Bullecourt (Pas-de-Calais), a annoncé Gabriel Attal. L'agent fiscal âgé de 42 ans a été retrouvé mort après avoir été séquestré avec une collègue. « Cet homme faisait simplement son travail (...) aujourd'hui, il n'est pas revenu. Il a été tué dans le cadre de ce contrôle fiscal », a déclaré le ministre chargé des Comptes publics, dans le cadre d'une intervention au Sénat. Sa déclaration a été suivie d'une minute de silence, Gabriel Attal est attendu sur place ce mardi 22 novembre en fin de matinée. « C’est un effroyable fait divers. Une tragédie, nous sommes tous avec ses proches et ses collègues », réagit Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme, ce mardi 22 novembre, invité des 4 Vérités, sur France 2.
Après trois heures de débat sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, examiné en nouvelle lecture à l'Assemblée nationale dans la soirée de ce lundi 21 novembre, la Première ministre, Elisabeth Borne a, une nouvelle fois, dégainé le 49.3. C’est la cinquième fois en un peu plus d’un mois. La France insoumise a déposé une motion de censure dans la foulée. Pour l’heure, le Rassemblement national, qui, à plusieurs reprises, avait déjà rejoint le groupe insoumis sur certaines précédentes motions de censure, ne s’est pas encore prononcé. « Nous allons voir dans quels termes, elle est déposée. (…) Nous allons attendre le texte », estime le président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale, qui rappelle « le pragmatisme de Marine Le Pen ». « Nous n’avons jamais de posture à priori contrairement aux Insoumis qui font toujours la même chose quelque soit la réalité des Français », souligne-t-il. Le RN pourrait-il déposer sa propre motion de censure ? « C’est possible », néanmoins, il ne « le souhaite pas ». « Il y a un côté répétitif. Le texte est toujours le même, il n’y pas de nouveauté ni de nouvelles choses à dire aux Français », déclare-t-il au micro de Thomas Sotto.
L’équipe de France s’apprête à disputer son premier match de poule de la coupe du monde, qui a débuté dimanche 19 novembre au Qatar. Et ce, malgré les vives polémiques autour des droits humains, des conditions des travailleurs ou du bilan carbone. « Je ne prends pas les joueurs de l’équipe de France en otage. (…) La décision a été prise, les joueurs se sont entraînés, les supporters l'attendent. Le sport doit être dépolitisé », estime Jean Philippe Tanguy, qui rajoute que le « gouvernement continue à travailler avec le Qatar ». « Le Qatar a beaucoup trop d’avantages en France par rapport à la réalité de ce régime », accuse-t-il. « Le fait que le Qatar puisse investir dans la principale équipe française sans que la France garde le contrôle est un problème », renchérit-il. Lundi 21 novembre, les joueurs de l’équipe iranienne ont refusé de chanter l’hymne de leur pays, afin de montrer leur soutien aux manifestantes iraniennes et aux victimes des manifestations dans leur pays. « Il faut être beaucoup plus vindicatif dans notre soutien pour les femmes iraniennes », lance l’élu, pointant du doigt l’attitude « assez ambiguë » d’Emmanuel Macron vis-à-vis des dirigeants iraniens.
Alors que le conflit en Ukraine se poursuit, la France a annoncé des nouvelles livraisons d’armes à l’Ukraine. « Nous ne voulons pas exposer la France au rôle de belligérance. La France est une puissance d’équilibre qui doit permettre d’arriver à la paix », commente le député. « La Russie a agressé de manière illégale l’Ukraine, mais la France doit être une puissance qui permette de dialoguer (…) pour arriver le plus tôt possible à la paix », ajoute-t-il. « Il est urgent d’aboutir à un cessez-le-feu ».
Réforme du chômage : la nouvelle « météo »
La réforme du chômage entrera en vigueur à partir du 1er février prochain. « Ce n’est pas une bonne réforme. Elle trompe les Français sur l’état réel du pays », fustige Jean-Philippe Tanguy, qui déplore un manque de « volonté de défendre l’industrie française ». Le gouvernement propose également de régulariser les travailleurs étrangers dans les métiers en tension. « C’est une méthode sans fin. Ce n’est pas la bonne méthode. La bonne méthode, c’est la fermeté », assure le parlementaire.