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L’offensive russe se poursuit en Ukraine. Jeudi 24 février, dans la soirée, le président français Emmanuel Macron a échangé avec Vladimir Poutine pour demander « l'arrêt immédiat » des opérations sur le terrain. Il s'agissait du premier contact téléphonique connu entre le président russe et un dirigeant occidental depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, jeudi matin. Ce vendredi 25 février, à l’aube, la capitale Kiev a été la cible de violents bombardements. Des échanges de tirs et des explosions ont éclaté dans le nord de la ville. « La guerre est totale », a affirmé ce matin le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian. « Il n’y a pas d’autre solution que la voie diplomatique. On ne va pas s’engager dans un conflit avec la Russie. La France dans son rôle de puissance d’équilibre doit réussir à convaincre Vladimir Poutine qu’il est possible de prendre compte les demandes de la Russie concernant sa sécurité, tout en lui faisant comprendre que l’on a besoin d’un respect intangible des frontières et le retrait des troupes russes en Ukraine », a commenté Jérôme Rivière, porte-parole d’Éric Zemmour et vice président de « Reconquête ! », invité des 4 vérités, vendredi 25 février, sur France 2. Il estime qu’un retour en arrière est encore possible, mais estime que la parole d’Emmanuel Macron n’est plus crédible. « Il y a un conflit latent depuis 2014. Nous n’avons pas fait le rôle d’arbitre que nous aurions dû faire. Et nous avons laissé l’Ukraine ne pas faire le référendum prévu dans le Donbass. Emmanuel Macron a personnellement perdu en crédibilité », ajoute Jérôme Rivière, favorable à une sortie de la France du commandement militaire intégré de l’OTAN.

Les vingt-sept pays de l’Union européenne ont décidé de nouvelles sanctions à l’égard de la Russie. Elles concernent la finance, l’énergie ou les transports. « Il y a une certaine forme d’hypocrisie. La Russie ne sera pas à genou, elle peut compter sur le marché chinois. Il aurait aussi fallu sanctionner Monsieur Poutine lui-même, sur ses avoirs personnels, cela n’a pas été fait », a réagi l’ancien député UMP. Il estime que ces sanctions auront peu d’effet, mais seront désastreuses pour l’économie française.

Une élection présidentielle bouleversée

À moins de 45 jours du scrutin, les candidats ont encore une semaine pour obtenir leurs 500 parrainages qui leur permettront de valider leur candidature. Ce vendredi 25 février, Éric Zemmour comptabilise 415 signatures. « C’est un chiffre important. Les 500 parrainages sont clairement atteignables. Nous restons mobilisés », a affirmé Jérôme Rivière se disant favorable à un changement de système. Il l’assure : « Il est inimaginable que nous ne soyons pas candidats à l’élection présidentielle ».