Thomas Sotto reçoit Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer, sur le plateau des 4 vérités ce lundi 29 juillet 2024.
Nous sommes désormais au troisième jour de compétition de ces jeux olympiques, la cérémonie d'ouverture s'est déroulée sans encombre malgré 19 gardes à vue. Le plus gros de la menace est il derrière nous ? Pour notre invité, si la cérémonie d'ouverture était "le plus important, le plus dangereux, le plus visé" car "personne n'a jamais fait une cérémonie d'ouverture en dehors d'un stade" il faut rester "concentré" car plusieurs menaces pèsent sur la France.
Ce sont 30 000 policiers et gendarmes qui sont mobilisés sur Paris, mais le Ministre de l'intérieur rappelle qu'il faut aussi lutter contre les cyber-attaques et la délinquance. Il évoque aussi le besoin de sécurité pour les français "en dehors des JO".
Au sujet du sabotage de la SCNF, s'il ne souhaite pas faire de commentaires et préfèrent laisser la justice s'exprimer mais livre qu'un certains nombres de personnes qui auraient pu commettre ces sabotages ont été identifiées. Sur la possibilité de complices au sein de la SCNF il ne souhaite pas non plus répondre. Pour lui, cet acte ne relève pas du terrorisme mais ce sabotage aurait pour but une revendication politique et les groupes d'ultra gauches semblent concernés.
Cet acte a perturbé la circulation des trains pendant deux jours. Aurait-il pu être empêché ? Le renseignement intérieur a-t-il été défaillant ? Pour notre invité, un retour d'expérience aura lieu mais il est important de saluer la sécurité de la cérémonie d'ouverture.
Le journal Le Parisien a révélé une cinquantaine d'interpellations du groupe "extinction rébellion" qui souhaitaient saboter les jeux, une information confirmée par le ministre. Quant au colis suspect contenant une substance positive à la peste qui lui était adressé, il rappelle qu'il reçoit "comme beaucoup d'hommes politiques des menaces" et que sa "position de fermeté" gêne certaines personnes qui veulent entacher l'image de la France.
Jeux olympiques, la polémique
La conférence des évêques de France a fait savoir publiquement son malaise face à la reconstitution de la cène. Pour le ministre, "la France est un pays de liberté" "et cet esprit français de contestation, de critiquer les hommes politiques" a été célébré, et "il ne faut pas tout prendre au delà que ce que la France laisse comme message". Il s'agissait d'art, et il faut accepter le débat autour de l'art et respecter la liberté des artistes. S'il admet ne pas avoir apprécié tous les tableaux pour autant il ne faut pas censurer et interdire. La liberté d'expression doit être préservée et ce qu'il faut retenir c'est que "notre pays a réussit quelque chose de magnifique sans aucun accro".
Interrogé sur la nomination d'un nouveau premier ministre qui se fait attendre, Gérald Darmanin rappelle qu'il est "gaulliste" et que "c'est au président de la République de désigner le Premier ministre".