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 Invité sur le plateau des 4 vérités, le Républicain putschiste Éric Ciotti allié au Rassemblement National plussoie les accusations de Marine Le Pen de tentative de « coup d’État » à l’encontre du Président Emmanuel Macron dans ses nominations de préfets avant la fin des législatives. Pour le président LR, le chef de l’État essayerait ainsi de « confisquer la démocratie » et de « confisquer la souveraineté du peuple ». Il qualifie également de « tambouille nauséabonde » le concert des désistements pour faire barrage au Rassemblement National, suite à l’obtention de la majorité des votes au premier tour des législatives du parti d’extrême droite.  

Pour l’ancien conseiller départemental des Alpes-Maritimes, les Français ont le choix entre « le camp de la gauche dominé par l’extrême gauche et Jean-Luc Mélenchon » et un « bloc de patriotes de droites ». « Je dis aux Français qu’il faut choisir entre le danger de l’extrême gauche et la droite qui veut redresser la France », insiste-t-il. Rappelons que le Conseil d’État a tranché que la France Insoumise est classée comme un parti de gauche, tandis que le Rassemblement National fait partie de l’extrême droite, toujours selon le même Conseil. Il considère de plus sans preuve que le camp présidentiel s’est « manifestement déjà rallié » au Nouveau Front Populaire. Il menace les Républicains qui ne se sont pas ralliés à lui et au Rassemblement National de « disparaître », c’est pourquoi il « appelle tous les élus Républicains à ne pas se tromper et à ne pas compromettre avec La France Insoumise. » Il espère notamment que François-Xavier Bellamy, qu’il estime être « un homme de droite qui aime la France », rejoindra ses rangs. 

Critiques sur les candidats RN 

Questionné à propos des 40 candidats du Rassemblement National isolés par différents médias comme Loopsider ou Streetpress pour leurs propos ou actions problématiques, Éric Ciotti se braque et accuse l’animateur de Télématin de favoritisme. Il incrimine le service public pour son engagement politique qu’il considère à gauche de l’échiquier politique. « Les Français en ont assez des diktats moraux assénés par Paris », martèle-t-il. Pour lui, tous les candidats RN sont « respectables ». De plus, les plus problématiques auraient été « immédiatement retirés ». 

Pas de panique non plus pour notre invité à propos de ses fonctions à la présidence du parti historique de la droite, vu qu’il est élu pendant encore trois ans, et ne considère pas sa fonction remise en cause. Il insiste : « l’enjeu de ces législatives, c’est l’avenir de la France. Soit elle bascule entre les mains de Mélenchon, soit entre celle de Bardella, à la tête d’une coalition patriote qui engagera un redressement du pays. »