Le nouveau Premier ministre est une femme. Elisabeth Borne, ancienne ministre du Travail, de l'Emploi et de l’Insertion de France est devenue lundi 16 mai 2022, cheffe du gouvernement.
Lors de la prise de fonction, la nouvelle « bras droit » d’Emmanuel Macron, polytechnicienne, boursière, Pupille de la Nation a dédié sa nomination à « toutes les petites filles », les encourageant au fond, à aller au bout de leurs rêves.
Manuel Bompard, candidat de la nouvelle union populaire, investi dans la 4ème circonscription des Bouches-du-Rhône est l’invité des 4 vérités. Il affirme que la nomination d’une femme à Matignon est la seule bonne nouvelle.
« Le chef de l’État reste dans la continuité alors qu’il avait annoncé un changement total dans sa deuxième mandature, c’est un message clair : de la maltraitance sociale, écologique. Elisabeth Borne est la ministre qui a mis en place la réforme de l’assurance chômage, qui a réduit de près de 20% l’indemnisation d’un million de personnes dans ce pays. Je crois que le message montre la politique que va mettre en place le président de la République. »
Les 12 et 19 juin prochain se tiennent les élections législatives. Dans un tweet du 16 mai 2022, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé la feuille de route de sa nouvelle Première ministre. « Écologie, santé, plein emploi, éducation, renaissance démocratique, Europe, sécurité », des mots pour Manuel Bompard qui rappelle que « C’est important que les Françaises et les Français choisissent s’ils veulent qu’Elisabeth Borne continue son mandat en votant pour les candidats de LREM ou pour changer de Premier ministre en mettant en place une politique différente en envoyant Jean-Luc Mélenchon à Matignon en votant pour les candidats de la nouvelle union populaire que nous avons constitué ensemble. »
Guerre en Ukraine et Otan
La situation du pouvoir d’achat est impactée par la situation internationale et plus précisément avec la guerre en Ukraine. La Suède et la Finlande veulent entrer dans l’Otan. « C’est un jour historique », a déclaré dimanche 15 mai 2022 le président finlandais, Sauli Niinistö. Le gouvernement social-démocrate suédois a également emboîté le pas en se prononçant de la même façon, « le mieux pour la Suède et sa sécurité », a affirmé la première ministre, Magdalena Andersson. Vladimir Poutine, président de la Russie a d’ores et déjà annoncé qu’il allait « réagir ».
Pour l’élu LFI comprend que dans la situation internationale, certains pays se disent qu’ils seront protégés mais fustige ces décisions : « à mon avis ce n’est pas une bonne solution » et d’ajouter : « personnellement dans le programme que je porte, nous défendons l’idée qu’il faut sortir de manière progressive de l’Otan. La question de la stabilité, de la sécurité aux frontières est une question sérieuse c’est pour cela que nous avons proposé de convoquer une conférence sur les frontières sous l’égide de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) pour faire en sorte que l’on pose la question des conflits territoriaux pour ramener la paix.»