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Après le rejet d’une motion de censure, Élisabeth Borne, la Première ministre, a « dégainé » une nouvelle fois l'article 49.3,
c’est le sixième en deux mois. Les 49.3 étant utilisés sur les budgets de l’État, la sécurité sociale car aucun des partis de
l’opposition ne souhaitent voter ces budgets, il était « obligé » de le déclencher. « Sur les textes ordinaires, ceux qui ne
nécessitent pas de budget, on n’a jamais eu besoin de faire des 49.3 parce qu’on a toujours réussi à trouver des
compromis (…) Je pense qu’on peut essayer de trouver un compromis » ajoute Marc Ferracci, député et vice-président
du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale.

Jeudi 24 novembre, le groupe Renaissance a été accusé d’obstruction avec des amendements et sous-amendements
pour faire obstacle à une proposition de loi sur la réintégration des soignants de la France Insoumise. « Le texte qui
était proposé à l’examen de l’Assemblée est un texte profondément irresponsable » explique l’homme politique.
Le même jour, Aurore Bergé dénonce l’attitude d’une député de la France Insoumise, Sophia Chikirou, qui aurait
menacé physiquement les camarades de Marc Ferracci. « Je m’attendais à des débats vifs, la ligne rouge c’est la
menace et l’insulte. Cette ligne rouge a été franchie jeudi soir » défend le membre de la commission des affaires
sociales. Ces menaces ont été reportées dans un compte rendu par les personnes ayant été présentes à l’Assemblée
nationale.

Assurance chômage, ce qui va changer

Le 15 novembre, l’Assemblée a donné son feu vert à la réforme de l’assurance chômage. Cette réforme est
controversée : à partir du 1er février 2023, les nouveaux entrants à Pôle emploi verront leur indemnisation baisser de
25% tant que le chômage sera inférieur à 9%. Celle-ci aurait pour but de faire face aux pénuries de recrutement que
reconnaît la France, cette pénurie « pénalise » les Français dans leur vie quotidienne.
Cependant, la grande majorité des personnes inscrites à Pôle emploi recherchent activement du travail. « Les sujets ce
ne sont pas les gens mais les règles. Aujourd’hui, les règles sont plus favorables en France qu’elles ne le sont dans la
plupart des autres pays. Il faut activer ses recherches » annonce l’invité du plateau des 4 vérités. Malgré cela, il sera
toujours possible de refuser des offres qui ne correspondent pas aux attentes de la personne concernée seulement si
d’autres offres ont été proposées.

McKinsey, une affaire politique ?

Emmanuel Macron est apparu plutôt serein sur l’enquête lancée par le parquet national financier à propos du rôle du
cabinet McKinsey. « Je suis convaincu que le président n’a absolument rien à se reprocher (…) Être salarié de
McKinsey ou toute autre entreprise, cela ne signifie pas que vous n’avez pas le droit de donner du temps militant pour
une campagne » finit par défendre le député et vice-président du groupe Renaissance qui est certain que la justice
établira qu’il n’y a rien de problématique lié à ce sujet.