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La salon de l’agriculture s’ouvre ce samedi 25 février à Paris. Le chef de l’État, Emmanuel Macron est attendu dans la matinée, comme le veut la tradition. Au cœur des enjeux ? La sécheresse qui touche la France métropolitaine depuis plus d’un mois. « C’est extrêmement inquiétant bien que ce ne soit pas du tout surprenant. On est face au résultat implacable et absolument prévisible du réchauffement climatique », commente Mélanie Vogel, sénatrice Europe Écologie les Verts des Français de l’étranger, invitée des 4 vérités, samedi 25 février 2023, sur France 2. Elle se dit favorable à des « mesures de restriction d’eau », mais aussi « d’amorcer très vite la transition de notre modèle agricole qui soit plus soutenable qui soit moins consommateur en eau et plus durable », souligne-t-elle. Néanmoins, l’écologiste s’oppose fermement au projet des méga bassines, ces vastes réserves qui permettent de stocker l’eau. « C’est l’inverse de ce qu’il faut faire », fustige-t-elle.

Autre sujet brûlant : la réforme des retraites, qui n'a pu être votée en première lecture à l’Assemblée nationale, dans les courts délais imposés par l’exécutif. Les débats se sont achevés le 17 février dernier et ont été marqués par de nombreux épisodes houleux et des milliers d’amendements, principalement de la Nupes, donnant ainsi lieu à de nombreux reports de séances. « C’est une véritable arnaque », martèle Mélanie Vogel. Outre le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, cette réforme prévoit également l’instauration d’une pension minimum de 1200 euros par retraité. Sur ce point, l’élue estime que c’est « une escroquerie en bande organisée » et dénonce un « coup de force démocratique » de la part de l’exécutif. Elle appelle ainsi le gouvernement à « retirer sa réforme ». Le texte arrive mardi 28 février au Sénat. « Ce que veulent les Françaises et Français ce que l’opposition fasse la démonstration démocratique dans le Parlement que cette réforme est injuste, inutile et injustifiée. Et que l’on gagne », affirme l’écologiste, qui pointe du doigt l’attitude « idéologique », du gouvernement.

Congé menstruel en Espagne : bientôt la France ?

En Espagne, une loi instaurant un congé menstruel vient d'être votée. Il permet ainsi aux femmes souffrant de règles douloureuses de poser un à deux jours de congé par mois. En France, des députés et sénateurs réfléchissent à un projet similaire. La sénatrice EELV avait déjà proposé un amendement en novembre 2022. « Cette loi permettrait d’améliorer la condition de travail de nombreuses femmes et cela peut permettre de briser un tabou, de parler des règles et d’en faire un sujet normal », assure la sénatrice.