Charles III, un roi moderne
Ce matin a lieu le couronnement de Charles III à l’abbaye de Westminster. Ce couronnement est vu comme un événement planétaire. Le règne d’Elisabeth II, qui a duré 70 ans, a marqué à jamais son pays et son siècle. En effet, le Royaume-Uni est un très grand pays avec une grande histoire et une « culture formidable ». « Il n’y a pas de jalousie, seulement de l’admiration pour son pays » explique l’ex-négociateur en chef du Brexit au sein de l’Union Européenne. Ce moment est un moment de fierté et de dignité pour les britanniques.
Le futur roi Charles III a de grandes chances de « marcher dans les pas » de la reine Elisabeth II du fait des traditions et protocoles mis en place. Sa personnalité qui lui permet de vivre avec son temps explique sa sensibilité pour l’écologie. Cela fait de lui un « roi moderne ».
Le Royaume-Uni possède beaucoup de problèmes causés par l’inflation de 9% qui a créé beaucoup de conflits sociaux. « Il ne faut pas se réjouir des défis actuels du pays. On a besoin de se respecter parce qu’on a besoin de travailler ensemble » défend l’invité du plateau des 4 Vérités. Tous ces problèmes ne sont pas que liés au Brexit. En effet, « travailler ensemble » permettrait d’affronter certains défis mondiaux tels que le changement climatique, le terrorisme, la pauvreté en Afrique etc.
Brexit, les britanniques le regrettent
Aujourd’hui, toutes ces difficultés britanniques sont plus graves à cause du Brexit. Les britanniques sont un peu plus ouverts, le Premier ministre serait « un peu moins baroque » que Boris Johnson. Le protocole sur l’Irlande qu’avait négocié Michel Barnier a enfin été accepté par Rishi Sunak, Premier ministre britannique. Les dirigeants du pays assument le Brexit, cependant le peuple britannique à tendance à le regretter. Certains souhaiteraient même un référendum. Malgré cela, les portes de l’union européenne seront « toujours ouvertes » pour négocier le retour du pays avec condition que le Royaume-uni ne se soit pas trop éloigné socialement et économiquement.
« La grande illusion » est un roman écrit par Michel Barnier afin d’expliquer le Brexit. Le romancier décrit deux illusions, la première étant : « Nous sommes plus forts seul(e) dans le monde d’aujourd’hui ». En effet, il serait nécessaire d’être ensemble pour se faire respecter des autres puissances mondiales.
Toutes les difficultés que rencontrent le pays sont plus graves à cause du Brexit car ils sont sortis du marché unique de « manière étonnante ». Il y a 45 ans, le pays était rentré dans l’Union Européenne afin de faire du commerce avec l’organisation. « La seule raison pour laquelle les chinois et les américains nous respectent, c’est le marché unique » annonce l’homme politique. Ce marché unique regroupe 450 millions de consommateurs et 22 millions d’entreprises. Malgré cela, la normalisation des relations entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni est en cours mais est nécessaire.