Description

Nicolas Bay, député européen du Rassemblement national est l’invité de Caroline Roux.

Après la visite d’Éric Zemmour en septembre, le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orbán prévoit de s’entretenir avec Marine Le Pen et son entourage mardi 26 octobre 2021. La Hongrie d'Orbán est-elle un modèle pour les leaders de l’extrême droite ? « Oui, il nous inspire en ce qu’il défend l’identité de son peuple et qu’il refuse les diktats de Bruxelles », affirme Nicolas Bay, député européen du Rassemblement national, invité sur le plateau des 4 Vérités lundi 25 octobre 2021. L’élu sera également présent lors du déplacement vers la capitale hongroise.

En juillet 2021, Viktor Orbán a annoncé la tenue d’un référendum sur une loi interdisant « de montrer l’homosexualité et le changement de genre » aux mineurs. Ce texte très controversé assimilant l’homosexualité à la pédophilie, a suscité de vives critiques de la part de la Commission européenne, qui a entamé dès le 15 juillet une procédure de sanction contre Budapest. « Cette loi vise à protéger les enfants contre la pédophilie et elle inclue un volet contre la propagande LGBT dans les écoles. Cela me semble tout à fait raisonnable », estime le conseiller régional de Normandie, qui pense que « l’on devrait s’en inspirer ». Éric Zemmour revendique sa lutte politique contre ce qu’il appelle le « lobby gay ». « Ce sont des propos qui lui appartiennent, mais il y a un activisme LGBT bien réel, qui vise par exemple à promouvoir la transidentité dans les écoles, à imposer à GPA… Ce sont des sujets extrêmement graves. Il faut les combattre », a rétorqué Nicolas Bay.

Marine Le Pen rencontrera-t-elle Vladimir Poutine lors de ce déplacement ? « Nous devons être des non-alignés, être capable de parler avec tout le monde », a assuré le député européen appelant à cesser les sanctions contre la Russie, appelant la France à « défendre ses intérêts ».

E. Zemmour : toujours un allié potentiel ?

À six mois du scrutin présidentiel, le journal Ouest-France, le plus grand groupe de presse régionale en France, a fait le choix de ne plus publier le moindre sondage politique durant la durée de la campagne présidentielle. « La profusion des sondages empêche un peu le débat de fond et on sait très bien qu’ils n’ont pas vraiment de valeur prédictive ». S’il ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat à l’élection présidentielle, Éric Zemmour a considérablement grimpé dans les sondages. Certains l’annoncent même au second tour devant Marine Le Pen. Sur le plateau de RTL, l’éditorialiste a estimé que la candidate RN a enfermé ses électeurs dans un « ghetto politique ». « C’est le jeu électoral. Nous n’avons pas peur de la concurrence », a conclu Nicolas Bay, se disant favorable à une alliance au second tour.