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Jeff Wittenberg reçoit Nicolas Dupont-Aignan, candidat à l’élection présidentielle dans les 4 vérités. 


Tandis que Zemmour n’a pas toujours officialisé sa candidature, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan lance véritablement sa campagne présidentielle. Crédité de 1,5% des voix dans les sondages, le candidat de droite ne semble pas faire l’unanimité face au phénomène Zemmour. « Les sondages ne prennent en compte que la moitié des électeurs » explique le député. « 20 millions de Français ne sont pas encore positionnés sur un candidat pour les prochaines élections. Lorsque l’on voit l’état du pays, les problèmes des Français sont d’une telle importance que j’aimerais qu’on ne soit pas sur les polémiques et qu’on présente chacun nos projets » poursuit-il. Celui qui souhaite défendre « un Gaullisme de rassemblement » comme chemin de fer pour sa campagne, souhaite créer la différence avec les candidats de droite comme Xavier Bertrand ou encore Marine Le Pen. L’élu d’Essonne (91) dit vouloir instaurer l’indépendance de la France en « rétablissant nos frontières, que l’on relocalise les emplois » et ce, sans « exclure une partie des Français ». L’énarque se dit au-dessus des polémiques qui alimentent le crédit des candidats en tête des sondages pour s’intéresser davantage aux enjeux sociétaux de notre siècle « par exemple, comment on va augmenter le pouvoir d’achat, comment on va rouvrir des lits d’hôpitaux, comment on va permettre aux Français de léguer leur patrimoine à leurs enfants ». 


« Où va le pognon ? » : l’argent des Français gaspillé


L’auteur de « Où va le pognon » nous explique dans un ouvrage publié aux éditions l’Archipel « Comment récupérer 100 milliards d’euros par an de fraude et de gaspillage pour rétablir la France ». Interrogé sur son essai controversé, Nicolas Dupont-Aignan égratigne l’immigration qu’il considère comme une population de « remplacement ». Dans sa liste des gaspillages qui freinent l’économie française : l’immigration, les délocalisations en Pologne, l’aide de l’UE en Turquie, les fausses cartes vitales, le scandale des autoroutes, des éoliennes… « Pour éviter de serrer la ceinture aux Français, aux retraités et ceux qui travaillent, sans augmenter la dette et en la réduisant, on peut faire cesser les gaspillages et redistribuer l’argent sur les priorités » explique l’ancien membre du RPR. 

Pour amortir le prix de l’énergie qui atteint des niveaux records, le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures « un bouclier tarifaire » pour tenter de restituer le pouvoir d’achat. Pour Nicolas Dupont-Aignan c’est une manœuvre électorale qui « s’arrêtera au mois d’avril ». Et de poursuivre « on n’a jamais vu un gouvernement à ce point démagogue ». Pour résoudre la crise des prix de l'énergie, le président du DLF dit vouloir « lisser le prix du gaz et rétablir une entreprise électrique unique car c’est de cette manière que nous avions le prix de l’électricité le moins cher d’Europe ». Dans son programme, le candidat propose de nationaliser les entreprises énergétiques. Selon lui, « il faut un fournisseur unique qui investit dans le nucléaire ». 

Sur la situation sanitaire de la France, le député ne s’en cache pas et reste plutôt circonspect face à la gestion de crise déployée par le gouvernement. « Je suis contre le fichage numérique des Français » nuance notre invité qui ne se montre pas défavorable à la campagne de vaccination.