Caroline Roux reçoit Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé dans les 4 Vérités.
Le Conseil des ministres s’est tenu le 8 septembre 2021 avec pour programme la réforme de l'assurance-chômage, le revenu d'engagement pour les jeunes et le plan d'investissement baptisé « France 2030 ». Le ministre de la Santé Olivier Véran assure que la réforme des retraites n’est pas définitivement enterrée. « Une réforme des retraites est nécessaire parce que le système est aujourd’hui déséquilibré, incompréhensible et illisible. L’engagement qui a été pris de toucher à ce système des retraites n’a pas été abandonné. La question c’est la nature de cette réforme », a-t-il indiqué. Tandis que la pandémie est toujours au premier plan, le ministre des Solidarités et de la Santé n’a pas indiqué sa mise en place : « Nous la ferons quand nous pourrons […] d’un point de vue épidémique c’est compliqué de mettre ce dossier sur la table », a déclaré le responsable politique avant de poursuivre « Nous verrons dans les prochaines semaines s’il y a lieu d’amorcer cette réforme. Il reste 200 jours pour agir, réformer et transformer ».
Élection 2022 : quelle sera la feuille de route d’ici la fin du quinquennat ?
D'après le sondage Ifop-Fiducial pour LCI et Le Figaro du 6 septembre 2021, Emmanuel Macron et Marine Le Pen seraient les deux personnalités politiques présentes au deuxième tour, dans toutes les configurations confondues. Caroline Roux interroge le ministre de la Santé sur les réformes envisagées d’ici la fin du quinquennat. « Nous voulons tenir compte de ce que la crise sanitaire nous a donné comme enseignement. (…) Au fil des semaines qui vont s’égrainer je ferai des annonces, une ou deux par semaine qui vont concerner les Français dans leur quotidien », a assuré l’ancien député. En ce qui le concerne, le Conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes annonce la gratuité de la contraception pour toutes les femmes jusqu’à 25 ans. « Il y aura une prise en charge de la contraception hormonale, du bilan biologique, de la consultation de prescription et de tous les soins qui sont liés à cette contraception ». Jusqu’à présent la contraception était gratuite pour les mineures âgées de 15 à 18 ans mais forcé de constater qu’il y a « un recul de la contraception chez certaines jeunes femmes. Le premier motif, c’est le renoncement pour des raisons financières. C’est insupportable que certaines jeunes femmes qui le souhaitent, ne puissent pas se protéger parce que ça leur coûte trop cher ». Cette nouvelle mesure représentera un effort de 21 millions d’euros.