Lundi 13 septembre 2021, Rachida Dati est l’invitée de Caroline Roux sur le plateau des 4 Vérités sur France 2.
Dimanche 12 septembre 2021, en marge d’un déplacement à Rouen, la maire de Paris Anne Hidalgo, a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle de 2022. « Je suis prête », a-t-elle ainsi déclaré. L’élue l’a ensuite confirmée dans la soirée sur le plateau du JT de 20 heures sur France 2. « C’est une candidature qui se résume à des bons sentiments ou des lieux communs, tout ça pour faire oublier sa gestion catastrophique de la mairie de Paris », a réagi Rachida Dati. Selon la maire du VIIe arrondissement parisien, la gauche est « disqualifiée politiquement ». « Depuis qu’elle a été élue, elle n’est plus à Paris. Elle veut faire oublier sa gestion catastrophique ». Certains observateurs et opposants politiques taxent l’actuelle maire de Paris de ne pas connaître la France des territoires. « Elle est responsable du déclin de la qualité de vie des Parisiens », ajoute Rachida Dati.
Parmi les propositions d’Anne Hidalgo, multiplier par deux au moins le salaire des enseignants et de toutes les personnes au contact avec les élèves. Une promesse, qui selon le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, serait estimée à 150 milliards d’ici à la fin du quinquennat. « On est au sommet de la démagogie ! » a-t-il jugé dans les colonnes du Parisien le lundi 13 septembre 2021. Et d’ajouter : « Un professeur qui gagnait 1 700 euros auparavant gagne aujourd’hui 1 869 euros net. Et d’ici deux ou trois ans, aucun nouveau professeur ne commencera sa carrière en dessous des 2 000 euros nets par mois ». Pour Rachida Dati, Anne Hidalgo « ne répond pas aux attentes et aux préoccupations des Français ». « C’est une mesure populiste », lâche-t-elle. « On connaît les difficultés du métier d’enseignant, on connaît leur problème de pouvoir d’achat, mais ce n’est pas en annonçant qu’on va doubler les salaires que cela va arranger les choses, et pourquoi pas les tripler ? Et comment ? », renchérit-elle.
Un candidat de droite d’ici fin novembre
À 7 mois de la prochaine élection présidentielle, les candidats à la primaire des Républicains étaient réunis à Nîmes lors des journées parlementaires du parti les 9 et 10 septembre derniers. Étaient au rendez-vous : Éric Ciotti, Valérie Pécresse, Philippe Juvin, Michel Barnier… Mais aussi Xavier Bertrand, qui poursuit sa course en solitaire, Christian Jacob ou encore Laurent Wauquiez. « Avec un candidat unique, nous avons de fortes chances de l’emporter », estime la responsable qui se dit défavorable à la tenue d’une primaire. « Cela génère de la division des idées », estime-t-elle. « Fin novembre nous aurons un seul candidat », a-t-elle assuré en ne souhaitant pas s’exprimer sur le candidat qu’elle déciderait de soutenir.