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Deux jours après sa mort, les obsèques de Silvio Berlusconi seront célébrées en grandes pompes, ce mercredi 14 juin, en Italie, où une journée de deuil national a été décrétée. Côté français, aucun ministre ne sera présent. « Il a marqué la politique italienne pendant plus de 30 ans. La vie politique italienne est très instable et il est un des rares qui a toujours pu terminer ses mandats. C’est la décision du gouvernement français », commente Rachida Dati, invitée des 4 Vérités, mercredi 14 juin, sur France 2. 

Dans un peu plus d’un an, Paris accueillera les Jeux Olympiques de Paris 2024. « J’ai entendu Mme Hidalgo dire qu’on était prêt. Mais la mairie de Paris ne contribue à rien, ni pour l’organisation, ni pour le bouclage du budget. L’État doit reprendre la main. Le préfet de police et le président de la République ont déjà repris la main. Cela doit être une réussite car ce sont les JO de Paris, pour la France », affirme la maire du VIIeme arrondissement, qui souhaite que « Paris redevienne la plus belle capitale du monde ». L’ancienne candidate à la mairie de Paris fustige la politique d’Anne Hidalgo. « Je me bats pour redonner le lustre à Paris. Je dis aux Parisiens d’être patients. Ils ont testé Anne Hidalgo pendant 10 ans, on voit le bilan aujourd'hui désastreux. Et s’il persiste aujourd’hui ça sera pire », assure Rachida Dati. «Je veux une ville apaisée. Nous pouvons le faire et nous en avons les moyens ». Dans une interview au Journal Du Dimanche, le 11 juin dernier, l’actuelle maire de Paris a notamment comparé l’action de Rachida Dati à celle de l’ancien président américain Donald Trump. « Une partie de la droite parisienne s’est ’trumpisée’ sous l’impulsion de Madame Dati. C’est délétère pour la démocratie », a-t-elle ainsi déclaré. « Elle refuse la critique sur son bilan et refuse de discuter de notre projet qui est cohérent et qui fédère. Je ne lâcherai rien concernant Paris », affirme Rachida Dati. 

Immigration : quelle ligne pour la France ? 

Au gouvernement et dans les couloirs de l’Assemblée nationale, les rumeurs de remaniement s’intensifient. Qui est sur la sellette ? Une chose est sûre : les potentielles sorties et arrivées devraient être fixées d’ici début juillet. « La France a besoin d’un cap sur la sécurité, de rétablir l’autorité. Nous n’avons pas de politique pénale en France. Elle a besoin d’une politique de maîtrise de flux migratoire », affirme Rachida Dati. « Il est important que nous puissions avoir un texte dessus ». L’ancien garde de Sceaux veut remettre « sa grande famille politique au travail ». « La France est majoritairement à droite. C’est à nous de répondre aux préoccupations des Français », assure-t-elle. Et pourquoi pas un retour de Nicolas Sarkozy ? « Évidemment j’aurais voulu qu’il soit réélu en 2012 et même après. Je trouve que c’est un grand homme politique. Il ressent la France », précise-t-elle.