Description

Sandrine Rousseau est l’invitée de Caroline Roux sur le plateau des 4 Vérités sur France 2 le mercredi 15 septembre 2021.

C’est un record. Plus de 122 000 votants se sont inscrits à la primaire des écologistes dont le premier tour débutera jeudi 17 septembre 2021. Le scrutin permettra ainsi de définir qui de Yannick Jadot, Sandrine Rousseau, Delphine Batho, Éric Piolle ou Jean-Marc Governatori représentera le parti écologiste à la prochaine élection de 2022. Invitée sur le plateau de Caroline Roux mercredi 15 septembre, Sandrine Rousseau s’est félicitée de cette mobilisation. Sur la possibilité d’entrisme de certains partis militants, la candidate n’a aucun doute sur l’organisation du vote. « C’est très marginal sur 122 000 je pense », a-t-elle estimé. Elle l’assure : « Des vérifications très importantes ont été faites sur le corps électoral, il est tout à fait fiable ».

Sandrine Rousseau, qui s’estime favorite à l’élection, porte un projet d’écologie radicale, militant notamment pour sortir des pesticides en cinq ans. « Des personnes veulent de l’écologie radicale, ils veulent que l’écologie soit adossée à une transformation sociale, à un projet d’égalité, un projet d’inclusion. C’est ça que je porte », a-t-elle affirmé.

En cas de victoire à la primaire, la candidate s’alliera-t-elle avec Jean-Luc Mélenchon ? Sur le sujet, Sandrine Rousseau répond par la négative même si elle n’exclut aucune alliance. « C’est faire bien peu de cas des propositions politiques que je porte. Je resterai jusqu’au bout, je porterai mes idées jusqu’au bout, mes valeurs jusqu’au bout. Et beaucoup de personnes viendront derrière moi », a-t-elle expliqué avant de nuancer : « Après, il y a une question de la dynamique de la gauche, mais pour le moment l’important, c’est d’aller chercher les personnes qui renoncent à la politique ».

Plus de moyens dans la police : « pour quoi faire ? »

Au cours de l’entretien, Sandrine Rousseau a abordé de nombreux sujets comme le réchauffement climatique et les intempéries. Elle a également réagi aux dernières annonces du président de la République Emmanuel Macron concernant la police. En effet, mardi 14 septembre 2021, le chef de l’État a annoncé la mise en place d’une instance de contrôle parlementaire des forces de l’ordre. Les rapports sont rendus publics. « Il nous faut une instance qui soit indépendante du pouvoir politique comme de la police », a-t-elle estimé. Pour Sandrine Rousseau, sceptique à l’égard du rôle de l’IGPN, cette mesure « ne suffit pas ». « Les députés qui vont enquêter peuvent très bien être affiliés au pouvoir et probablement qu’ils seront dans la majorité. (…) Pour redonner de la confiance, il faut que ce soit indépendant complètement de la couleur politique de l’Assemblée nationale. Ça ne suffit pas », a rétorqué l’écologiste. Emmanuel Macron a également annoncé vouloir doubler la présence de policiers et gendarmes en France d’ici dix ans. « La question c’est ‘pour quoi faire’ ? Il faut que cette police de proximité soit là pour garder la paix et pas juste en gardien de l’ordre. Être en communication permanente avec la population, non pas pour la contrôler mais pour faire en sorte de protéger les personnes avant que les crimes et les délits ne soient commis », a-t-elle conclu.