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Emmanuel Macron réunit, vendredi 2 septembre 2022, un Conseil de défense inédit dédié à l’énergie. L’objectif ? Faire le point sur l'approvisionnement en gaz et en électricité et anticiper les scénarios afin d'éviter une éventuelle pénurie cet hiver. « Ce n’est pas satisfaisant. Le président de la République cherche à masquer ses erreurs, son irresponsabilité, son imprévoyance, en travaillant en dehors du jeu démocratique, en réunissant un conseil de défense opaque dans les sous-sols de l’Élysée », a réagi, vendredi 2 septembre, Sébastien Chenu, invité des 4 vérités, sur France 2. Le député Rassemblement national du Nord pointe du doigt la politique nucléaire de l’actuel locataire de l’Élysée. Selon lui, Emmanuel Macron a « manqué le rendez-vous du nucléaire ». « Ce sujet méritait un vrai débat devant l’Assemblée nationale », ajoute-t-il.

De son côté, Marine Le Pen plaide pour un abandon des sanctions politiques et économiques à l’égard de la Russie et de Vladimir Poutine, dans le cadre de la guerre en Ukraine. « Les prix explosent et ce sont les Français qui en sont victimes, tandis que du côté de la Russie et de l’Ukraine rien ne bouge. Cela n’a pas de sens », précise Sébastien Chenu, appelant à des « sanctions efficaces ».

Depuis le 1er septembre, la ristourne du litre d’essence est passée de 18 à 30 centimes à la pompe, dans le cadre de la mise en place des mesures en faveur du pouvoir d’achat. Et ce, jusqu’au 31 octobre. « Il faut aller beaucoup plus loin », estime Sébastien Chenu, qui déplore un « rafistolage permanent ». « Ce ne sont pas des mesures pérennes », ajoute-t-il. L’élu milite pour une baisse globale de la TVA sur les énergies et une taxe sur les super profils, « qui durent dans le temps ».

Conseil de refondation : « C’est absurde »

Le 8 septembre prochain, Emmanuel Macron ouvrira son premier Conseil de refondation, à Marcoussis (Essonne). L’objectif ? Réunir associations, syndicats et partis politiques afin de définir une nouvelle méthode de concertation dans la préparation des réformes. Néanmoins, les oppositions ont décidé de boycotter ce rendez-vous. « Il existe un parlement avec les grands blocs. Tout ceci est absurde. L’Assemblée nationale est la seule habilitée à représenter les Français. Emmanuel Macron essaie de contourner les outils de la démocratie », estime le député d’extrême droite, qui se dit favorable au référendum d’initiative citoyenne ou encore à la mise en place de la proportionnelle.