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La cinquième vague de Covid-19 continue de sévir sur la France. Pour tenter d’endiguer ce nouvel épisode, un nouveau conseil de défense sanitaire doit se tenir, lundi 6 décembre 2021, dans la matinée. Ces dernières 24 heures, 42 252 nouveaux cas de coronavirus ont été détectés, 11 526 personnes sont hospitalisées, dont 2 066 en réanimation. Ainsi, le gouvernement réfléchit aux dernières mesures pour freiner la propagation du virus, faute de quoi, il faudrait avoir recours à des restrictions plus fortes. « Le gouvernement ne prend pas de mesures de fond », estime Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national, invité des 4 Vérité, lundi 06 décembre, sur France 2. « On voit bien que la vaccination n’est pas la réponse à tout ». 

Le gouvernement réfléchit notamment à la vaccination des enfants. « J’y suis très réservé. Les enfants font moins de formes graves. La balance bénéfice-risque n’est pas suffisamment claire », précise le responsable, qui appelle le gouvernement à mettre en place une « stratégie à longue échéance ».

Dimanche 5 décembre, Éric Zemmour, qui vient officiellement de se déclarer candidat à l’élection présidentielle, a tenu son premier meeting de campagne au Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis), près de Paris. Le premier grand rassemblement a été marqué par de nombreux incidents : des journalistes ont été pris à partie, des militants de SOS Racisme tabassés… « Je condamne toutes les formes de violence. Il faut être très ferme. Cependant, il y a aussi un côté provocation, destiné à perturber le meeting. Quand on est un militant très hostile à un candidat ce n’est pas responsable de venir avec le risque de se prendre des altercations », a expliqué Sébastien Chenu au micro de Jeff Wittenberg. 

Malgré une baisse dans les sondages, Éric Zemmour continue de susciter un véritable engouement. Selon Marion Maréchal, Éric Zemmour comble « un besoin des électeurs ». « Je ne vois pas de valeur ajoutée à la candidature d’Éric Zemmour. Il n’apporte pas de solution. Sa radicalité ne peut pas mener au second tour. Je ne suis pas sûr que cela aille très loin », a assuré le responsable d’extrême droite, invitant l’éditorialiste à rejoindre la « dynamique d’opposition à Emmanuel Macron », avec Marine Le Pen.

Le débat s'ouvre à droite 

Dans le camp des Républicains, c’est finalement Valérie Pécresse qui a été investie comme candidate officielle de la droite pour l’élection présidentielle. Pour Sébastien Chenu, la candidate vise avant tout un poste de « premier ministre » avec Emmanuel Macron. Il invite également Éric Ciotti à rejoindre les rangs du Rassemblement national. « Marine Le Pen a un projet politique et une carrure présidentielle, reconnue à l’international. Elle répond exactement à ce dont on a besoin : de la cohérence, de la solidité et une certaine forme de réassurance », a-t-il conclu.