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Cyril Graziani reçoit Sébastien Chenu, député Rassemblement National du Nord et porte-parole de Marine Le Pen dans les 4 vérités. 


À 100 jours du premier tour de la présidentielle, les hostilités semblent bel et bien ralenties par l’actualité Covid qui accapare largement le débat public. Pour Sébastien Chenu, porte-parole de Marine le Pen, ce contexte est particulièrement préoccupant pour la candidate en lice pour l’Elysée. Il lance un appel aux français face aux résultats peu probants de ces débuts de campagne « Ne vous laissez pas voler cette élection présidentielle, n’acceptez pas de vous faire dicter les résultats avant». Tandis que la crise sanitaire prend un virage favorable à la réélection du Président de la République, notre invité souhaite orienter le débat sur des questions sociales pour « préserver notre société des attaques et idéologies en ism comme l’islamisme qui rentre dans le pays comme dans du beurre […] et tout ce qui déconstruit notre pays ». Dans les prochaines semaines, les meetings qui se sont pas soumis aux jauges vont pouvoir se tenir. Si certains candidats ont exprimé leur volonté de se conformer à des règles sanitaires pour limiter l’épidémie, le Rassemblement National va-t-il se soustraire à ces nouvelles mesures individuelles ? Le 15 janvier, 3500 personnes sont attendus à Reims pour le premier meeting de Marine le Pen, un nombre qui dépasse largement les restrictions prévues pour les espaces culturels. Le député RN n’écarte pas l’hypothèse d’augmenter les « gestes barrières ». Conformément à la Constitution, il refuse d’imposer des mesures trop coercitives, au détriment de l’impact sanitaire. 


Pass vaccinal : une mesure « inefficace » de trop


Alors que la cinquième vague déferle littéralement sur tout le pays, un vote décisif relatif au pass vaccinal doit se tenir la semaine prochaine. Une nouvelle mesure pointée du doigt par Sébastien Chenu qui déplore son « inefficacité ». « Il ne faut pas compter sur nous pour demander qu’on réduise davantage la liberté des français » explique notre invité au micro de Cyril Graziani. Pour le conseiller régional des Hauts-de-France, il faut « cibler les gens qui sont en danger et qui ont une santé défaillante » avant d’affirmer qu’il faut déployer « une grande campagne d’auto-test » et de s’insurger contre l’ingérence des contrôles aux frontières. Un amendement sera déposé pour la gratuité des auto-test mais également pour facturer les soins aux français non-vaccinés qui seraient hospitalisés. 


Violence contre les élus : une condamnation unanime


Des élus de la majorité ont été la cible de menaces et d’agressions, une limite franchie en réaction à certaines mesures sanitaires. « Je condamne toutes les formes de violence » déclare Sébastien Chenu qui apporte ton soutien aux forces de l’ordre touchées dans l’incident. « J’aimerais que la France soit entre de bonnes mains » conclut-il.