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À la sortie d’un nouveau sommet européen, jeudi 16 décembre, où le Covid était, une nouvelle fois, au cœur du programme, l’Europe semble dispersée. Face à la propagation rapide du variant Omicron, les États membres peinent à se coordonner. L’Italie a récemment durci ses conditions d'entrée dans le pays, en exigeant depuis jeudi 16 décembre, un test PCR négatif à tous les visiteurs à leur arrivée, y compris ceux de l'Union européenne (UE) entièrement vaccinés. Jusqu’alors, ces derniers en étaient exemptés avec la création du « pass sanitaire européen ». Cette annonce a eu un effet surprise au sein des membres de l’UE. En effet, si les restrictions aux frontières relèvent de compétences nationales, il y a un an, les États membres s’étaient mis d’accord sur le fait d'informer « dans la mesure du possible » 48 heures à l'avance les autres États et la Commission de tout changement de protocole. La veille, la Grèce avait également annoncé la nécessité d'un test de dépistage à tous les visiteurs, rejoignant ainsi le Portugal et l’Irlande, qui exigent un test PCR négatif pour tous, depuis déjà plusieurs semaines. « L’Europe a été exemplaire depuis le début de la crise. Nous sommes les premiers producteurs et exportateurs de vaccins, nous avons le pass Covid européen, l’enjeu, maintenant, c’est la coordination européenne », a commenté le député européen Stéphane Séjourné, sur le plateau des 4 vérités, vendredi 17 décembre, sur France 2. Le président du groupe Renew Europe estime qu’il ne faudrait pas ajouter d’éléments qui « perturberaient la libre circulation » sur le continent. 
En France, un nouveau conseil de défense doit se tenir ce vendredi. Les responsables politiques se basent en particulier sur la pression hospitalière, dans l’attente des résultats scientifiques sur le sujet. « S’il y a des protections à prendre pour la population, on les prendra », a poursuivi Stéphane Séjourné.


Autre sujet brûlant en Europe, le conflit sur les licences de pêche post-Brexit, entre la France et le Royaume-Uni. Les représentants des pêcheurs français qui en ont été victimes doivent être reçus vendredi par Emmanuel Macron à l’Élysée. « La pression a fonctionné. Sur 1100 licences demandées, la France en a obtenu presque 1000. Personne ne sera laissé sur le carreau. Il y aura du cas par cas si nécessaire. Il faudra aller plus loin », a assuré l'eurodéputé, affirmant que la pression et les négociations devaient être maintenues.


Élection présidentielle : "on aura un candidat"


Mercredi 15 décembre, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est exprimé face aux Français dans un entretien de deux heures diffusé en prime time sur TF1. Il a notamment fait le bilan de son quinquennat, fait son mea culpa sur certains sujets et a abordé l’avenir. Néanmoins, le chef d’État laisse toujours planer le doute concernant sa candidature à l’élection présidentielle. « Je souhaite qu’il soit candidat et je ferai tout pour qu’il soit réélu. Mais il y a des décisions compliquées à prendre et il faut que le président soit à sa tâche », a-t-il conclu. Une chose est sûre : « On aura un candidat, un projet ».