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Le second tour des législatives a sonné la fin du front républicain. En multipliant par 10 son score au second tour, le Rassemblement National apparaît comme premier parti d’opposition pour donner du fil à retordre à la majorité présidentielle. Thierry Mariani, député RN se félicite de ce résultat : « Les Français ont compris que le Rassemblement national était l’alternative. Ce fameux front républicain qui a marché depuis 30 ans ne marche plus parce qu’ils ont compris que nous étions les démocrates ». Quelles leçons tirées de ce scrutin, un événement historique durant lequel aucun parti en lice n'a obtenu la majorité absolue ? Cette montée en puissance du Rassemblement national résulte selon notre invité « d’un choix de candidats excellents » et « d’une ligne politique très claire ». « Nous sommes le seul parti d’opposition » affirme le conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur qui rappelle que Jean-Luc Mélenchon a appelé à ne donner aucune voix à l’extrême-droite. Cette cohabitation multiple à l’Assemblée nationale annonce-t-elle le chaos politique ? Si Yaël Braun Pivet a expliqué vouloir mener des discussions et des débats au micro de Caroline Roux quelques minutes plus tôt, notre invité lui, ne compte pas transiger sur les points qui leur semble importants à commencer par le pouvoir d’achat, les questions d’immigration et de sécurité. 


Assemblée nationale : la France ingouvernable ? 


Parmi les sujets sensibles qui vont devoir être abordés à l’Assemblée, les retraites risquent de diviser les membres. Face à cette représentation nationale, Thierry Mariani n’exclut pas conclure un accord au cas par cas avec LREM « si elle renonce à réformer les retraites, si elle accepte de mettre le pouvoir d’achat en priorité et si elle accepte de prendre des mesures énergiques sur la sécurité et l’immigration ». Tandis que Marine Le Pen a qualifié cette opposition de « ferme et respectueuse », notre invité se dit prêt à discuter avec la majorité présidentielle, un pas de géant entre les deux partis. 

Huit semaines après la réélection d’Emmanuel Macron, Ensemble ! n’obtient pas la majorité absolue. Une première sous la Ve République qui assène le coup de grâce au gouvernement en place. « Les Français se sont rendus compte du bilan de Monsieur Macron […] les Français s’expriment, il n’y a pas d’enthousiasme sur Emmanuel Macron », conclut le député réélu.