Dans le cadre de ses prises de parole et des commémorations liées à la guerre d'Algérie, Emmanuel Macron a reconnu, mercredi 26 janvier 2022, face à des associations de rapatriés français, le "massacre" de "dizaines" de manifestants français, opposés à l'indépendance de l'Algérie, par des militaires français, le 26 mars 1962 à Alger. Cet épisode, connu sous le nom de « fusillade de la rue d’Isly », n’a jamais été reconnu par la France. Il a été qualifié d’ « impardonnable pour la République » par le chef de l’État. Ce jour-là, soit une semaine après les accords d'Évian, des soldats français ont délibérément tiré sur des dizaines de manifestants Pieds noirs qui tentaient de franchir un barrage militaire dans la capitale algérienne. À ce jour, le bilan précis reste inconnu. « C’était indispensable de reconnaître la réalité de ce qu’il s’est passé en Algérie », a reconnu le député européen du Rassemblement national (RN), Thierry Mariani, invité des 4 Vérités sur France 2, jeudi 27 janvier 2022. Et de poursuivre : « Ça pue la formule électoraliste, mais cela va dans le bon sens ». L'élu appelle notamment l’Algérie à ouvrir ses archives, « comme la France l’a déjà fait ». « Si des crimes il y a eu, ils sont certainement des deux côtés », a-t-il ajouté.
Depuis plusieurs jours, les tensions montent entre la Russie et l’Ukraine. Et cela inquiète la communauté internationale. Les conseillers diplomatiques de l’Allemagne, la Russie, l’Ukraine et la France se sont réunis, mercredi 26 janvier à Paris, pour tenter de trouver une issue à la crise en Ukraine, a annoncé la présidence française. « Nous devons avoir des relations équilibrées avec la Russie et les autres États. Il n’y pas véritablement de menaces de guerre, sauf si certains la cherchent », a estimé Thierry Mariani, au micro de Caroline Roux. Depuis plusieurs mois, Moscou a déployé plusieurs milliers de soldats à proximité de l’Ukraine. Surenchère ? « Non pas du tout. Ces manœuvres ont été déclarées, il n’y a rien d’extraordinaire », estime le député européen. Ami historique de la Russie, il déclare que Moscou « ne veut pas récupérer le Donbass ». Selon lui, cette crise est avant tout le jeu du président américain, Joe Biden qui « a besoin de montrer ses muscles » après le fiasco afghan.
Élection présidentielle : « Marine Le Pen est la seule à pouvoir battre Emmanuel Macron »
A moins de trois mois du scrutin, des barons du Rassemblement national ont récemment rejoint la campagne d’Éric Zemmour. Après Guillaume Peltier, Jérôme Rivière puis Damien Rieu, c’est finalement Gilbert Collard, soutien historique de Marine Le Pen, qui a finalement relié le parti Reconquête !, fondé par l’ancien polémiste. Malgré sa « sympathie » pour Éric Zemmour, Thierry Mariani l'assure : il ne rejoindra pas son camp, estimant que Marine Le Pen est la « seule à pouvoir battre Emmanuel Macron ». « Éric Zemmour n'a aucune chance au second tour », a-t-il assuré.