Description

 Les syndicats des enseignants appellent à la grève, jeudi 13 janvier 2022, dans l'Éducation nationale, pour dénoncer « une pagaille indescriptible » dans les écoles.
En cause ? Le protocole sanitaire pour limiter la propagation du Covid-19 mis en place dans les établissements. Il aurait instauré « un sentiment fort d'abandon et de colère parmi le personnel ». Cette politique s’inscrit dans la volonté du gouvernement de laisser les écoles ouvertes. « Il y a des problèmes, je suis le premier à le reconnaître, c'est difficile, mais c'est difficile dans tous les pays », a expliqué le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. « Ce n'est pas une grève qui résout les problèmes, on ne fait pas une grève contre un virus », a-t-il indiqué. Pour Valérie Pécresse, candidate LR à la présidentielle, cette ouverture est « une fiction ». « Il fallait repousser d’une semaine la rentrée scolaire », a-t-elle estimé, sur le plateau des 4 Vérités, mercredi 12 janvier, sur France 2. La candidate dénonce la politique qu’elle estime « solitaire et autoritaire » du président de la République et appelle à réunir les maires. « Moi, j’aurais pris le temps de l’écoute. Différer la rentrée d’une semaine, pouvait se rattraper en juin », explique-t-elle.

Alors que le projet de loi sur la mise en place du passe vaccinal est débattu au Sénat, depuis mardi 11 janvier et doit se poursuivre ce mercredi, Valérie Pécresse y est favorable, mais souhaite une disposition permettant d’y mettre fin « dès que la pandémie décroît ». « Le passe vaccinal nous protège mais doit nous protéger dans la stricte nécessité de nos libertés ». Depuis le début des débats, un climat de violence s’est installé dans tout le pays. Des députés et des maires ont été la cible d’insultes, à la dégradation de leur domicile. « Il faut apaiser la société. Il ne faut pas opposer les uns et les autres, mais plutôt convaincre. Quand Emmanuel Macron dit qu’il va ‘emmerder les Français’, il crispe. Cela provoque cette crispation », commente Valérie Pécresse qui estime que la politique sanitaire devrait être « régionalisés, départementalisée et localisée dans les mairies ». « C’est part en bas que l’on convainc, pas par en haut », argue-t-elle.

Campagne présidentielle : Christian Jacob saisit Commission nationale des comptes de campagne

Si Emmanuel Macron ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat à l’élection présidentielle, son déplacement à Nice, lundi 10 janvier, irrite l’opposition, qui estime que l’actuel locataire de l’Élysée profite de son étiquette de président-candidat pour se déplacer dans toute la France et prendre le pouls de la population, sans que ces dépenses soient répertoriées comme des frais de campagne. C’est la raison pour laquelle Christian Jacob, le président des Républicains a saisi, mardi 11 janvier, la Commission nationale des comptes de campagne et l’Arcom (ex-CSA), afin de mettre au clair les dépenses liées aux déplacements du chef de l’État. « Emmanuel Macron, qui est en réalité candidat, est allé à Nice avec les moyens de l’État et du contribuable, pour annoncer un programme présidentiel à horizon 2030. C’est scandaleux », a-t-elle affirmé.