Description

Promenons-nous dans la langue si ample et impériale d’Aragon, un  paysan de Paris, quelques vers, promenade en vrac et en passant. Je me  suis dit, j’aimerais beaucoup avec vous aujourd’hui retourner dans  Paris, le parfum d’un album partagé, un tout petit peu, presque rien,  sans pourquoi.

Nuit d’exil, Aragon pendant la guerre, pleurant sa  ville. Un air comme une traîne immense, des rues et des pluies, des mois  d’octobre ; une saison par laquelle nous pourrions entrer dans ces gris  luisants, déclinant les lumières vers une effervescence lointaine.

Et  puis Nice, Louis Aragon toujours, en 1941. Il va  à la rencontre du  peintre Henri Matisse, à Cimiez, sur les hauteurs des collines. Il aime  déjà profondément sa peinture. Il a 44 ans, le peintre en a 72.